lundi 25 mai 2015

Le sel et l'hypertension artérielle


Le sel, un poison ordinaire - Thierry Casasnovas

Le sel minéral, un poison quotidien - Vincent Cazaubon

5 Major Effects of High Blood Pressure - 3D Medical Animation




Graphique proportion sel aliments avec légende

Sodium et potassium, leur rôle dans l'hypertension :
Le sel est composé de chlorure de sodium, c’est-à-dire que le sodium ne représente qu’une partie du sel : 1 g de sel renferme 0,4 g de sodium. Ainsi, lorsqu’on consomme 2,5 g de sel, on ingère 1 g de sodium.
La plupart des aliments que nous consommons contiennent déjà du sodium. Le sel est soluble dans l’eau et donc dans le sang, dans lesquels il se retrouve sous forme de sodium et de chlorure. Tous les mouvements du sodium dans l’organisme sont obligatoirement liés à l’eau : lorsqu’on ingère du sodium, on retient de l’eau, lorsqu’on élimine du sodium, on perd de l’eau. Ainsi, une augmentation de consommation de sel provoque un accroissement du volume sanguin circulant dans les artères et donc une augmentation de la pression sanguine. Au niveau de chacune de nos cellules, le sodium joue également un rôle important. Le sang véhiculé dans les artères distribue oxygène et nutriments aux cellules de nos organes. Pour apporter les nutriments aux différentes cellules, un mécanisme, utilisant entre autres le sodium, permet aux cellules de laisser entrer ce dont elles ont besoin pour fonctionner. Une fois dans la cellule, le sodium a fait son travail et doit en ressortir car si la cellule restait gonflée de sodium et d’eau, elle ne pourrait plus fonctionner.

Le rôle du potassium

Un mécanisme permet alors au sodium de sortir de la cellule, mais il nécessite la présence de potassium pour le remplacer grâce à un ingénieux système de « pompes ». La répartition du sodium et du potassium dans l’organisme est une des conditions de la vie cellulaire en particulier pour le fonctionnement nerveux et musculaire : il y a environ 15 fois plus de sodium dans le sang que dans la cellule, il y a environ 28 fois plus de potassium dans la cellule que dans le sang. Le sodium et le potassium forment un tandem indispensable à la bonne régulation de la tension artérielle : pas d’excès de sodium,suffisamment de potassium voilà le défi alimentaire auquel nous devons faire face quotidiennement.

Les autres minéraux  impliqués dans la régulation de la tension artérielle

  • le calcium : en plus de son rôle sur la masse osseuse, aurait aussi un rôle favorable sur le relâchement de la paroi des artères (l’excès de sel alimentaire provoquerait une perte urinaire de calcium) ;
  • le magnésium : souvent associé au potassium dont il facilite l’action, favoriserait la dilatation des vaisseaux, donc une baisse de la tension.
Plusieurs études ont établi des liens entre ces minéraux et la tension artérielle, mais les données sont encore insuffisantes pour constituer des preuves formelles.
http://www.thierrysouccar.com/sante/info/sodium-et-potassium-leur-role-dans-lhypertension-750

Des trucs pour manger moins de sel sans en souffrir

Il n'est pas facile de réduire sa consommation de sel. D'une part, le sel a la propriété de faire ressortir le goût des aliments. En salant moins, vous trouverez peut-être les plats étrangement fades pendant quelque temps. Éventuellement, toutefois, vous apprendrez à apprécier les subtilités des différentes saveurs, car le sel crée une accoutumance. D'autre part, nous l'avons dit, le sel est partout et essayer de l'éviter devient parfois un véritable cauchemar. Voici quelques conseils qui vous aideront peut-être à diminuer votre consommation de sel.
  • Évitez le plus possible d'acheter des plats préparés. De façon générale, essayez de vous tourner vers des aliments qui ont été le moins transformés possible. Par exemple, choisissez les légumes frais, voire congelés, plutôt qu'en conserve, achetez des flocons d'avoine naturels plutôt que du gruau aromatisé, etc.
  • Restez loin des condiments du commerce, souvent très riches en sodium. Bien sûr, quand vous cuisinez, ajoutez le moins de sel possible aux aliments. Pour rehausser le goût de vos plats, essayez d'utiliser des épices ou des fines herbes. Vous pourrez même découvrir de nouvelles saveurs qui vous feront vite oublier ce que vous laissez derrière!
  • Lisez attentivement les étiquettes des produits que vous achetez. Souvent, la teneur en sodium de l'aliment y sera indiquée. De façon générale, essayez d'acheter les aliments dont la liste d'ingrédients est la plus courte possible. Plusieurs compagnies offrent maintenant des produits faibles en sodium qui peuvent constituer une bonne option si vous n'avez pas toujours le temps de cuisiner vous-même.
  • Arrêtez de fumer! Vous goûterez bien mieux les aliments et n'aurez plus besoin de saler à outrance.
  • Des études ont indiqué que la vitamine C pourrait constituer un antidote naturel aux méfaits du sel. Si vous avez de la difficulté à réduire votre consommation de sel pour l'instant, ne lésinez pas sur votre consommation d'agrumes!
Il est possible de diminuer facilement sa consommation de sel, pourvu que l'on soit un peu vigilant. Souvenez-vous que, même si votre santé est bonne pour le moment et que vous ne souffrez pas d'hypertension ou d'autres problèmes de santé, les effets de l'abus de sodium peuvent prendre plusieurs années avant de se manifester. Il n'est jamais trop tôt pour faire attention à son corps. Mieux vaut prévenir que guérir!
http://www.canalvie.com/sante-beaute/nutrition/infos-et-conseils/les-effets-reels-du-sel-sur-la-sante-1.795750




dimanche 17 mai 2015

Plaidoyer pour l'altruisme - Mathieu Ricard

La force de la bienveillance


"Abreuvés d'images violentes, confrontés à une société en crise, on n'imagine pas la force de la bienveillance, le pouvoir de transformation positive qu'une véritable attitude altruiste peut avoir sur nos vies au plan individuel et, partant, sur la société tout entière. Moine bouddhiste depuis près de quarante ans, Matthieu Ricard, lui, expérimente les vertus de l'altruisme au quotidien. Au carrefour de la philosophie, de la psychologie, des neurosciences, de l'économie, de l'écologie, Plaidoyer pour l'altruisme est la somme d'années de recherches, de lectures, d'expériences, d'observation et de réflexion.


Avec le sens de la pédagogie qui le caractérise et toujours en s'appuyant sur des exemples très concrets, l'auteur de Plaidoyer pour le bonheur démontre point par point que l'altruisme n'est ni une utopie ni un voeœu pieux, mais une nécessité, voire une urgence, dans notre monde de plus en plus interdépendant à l'heure de la mondialisation. Un essai passionnant, inspiré par un humanisme et une lucidité qui emportent l'adhésion."
http://www.matthieuricard.org/books/plaidoyer-pour-l-altruisme

Altruisme-couverture


samedi 9 mai 2015

La sérénité, ça s'apprend - Christophe André

La psychologie positive



 Une excellente conférence à Bordeaux animée par Christophe André


"Grand défenseur de la thérapie comportementale, le psychiatre Christophe André publie ce 23 janvier Et n'oublie pas d'être heureux. 
Il détaille pour le magasine L'Express les principes simples de la psychologie positive. Interview :
De son ami Matthieu Ricard il a la gentillesse non feinte et le goût pour la méditation. Christophe André, c'est un peu le "sage" de la psy française, l'apôtre tout sauf béat de la thérapie comportementale aux résultats concrets. Son dernier ouvrage, Et n'oublie pas d'être heureux. Abécédaire de la psychologie positive, publié le 23 janvier aux éditions Odile Jacob, déploie, avec plus de maturité, ce qui fait son succès depuis quinze ans : écriture limpide, sens de la pédagogie, arguments scientifiques et récits autobiographiques.  
Dans un pays qui ne jure que par le bonheur mais ne cause que du malheur, les préceptes de ce psychiatre parisien consultant à l'hôpital Sainte-Anne éclairent notre ciel de sinistrose. "Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce en serait la salle d'attente", écrivait Jules Renard. A lire et à écouter Christophe André, on se dit que l'écrivain est juste né trop tôt. 
Depuis Saint-Just, l'idée du bonheur n'est plus vraiment une idée neuve, mais c'est devenu une idée fixe. Comment l'expliquez-vous?
Avant de vous répondre, une remarque : je pense que, si l'on faisait le calcul, on trouverait plus d'ouvrages sur le bonheur au XVIIIe siècle qu'aujourd'hui ! Mais la grande différence est que notre rapport au bonheur a changé, parce que le bonheur lui-même s'est démocratisé. Les traités des stoïciens et des épicuriens s'adressaient à une élite.  
Ce qu'ont apporté les révolutions française et américaine, c'est l'idée que tout humain a droit au bonheur. Dans le préambule de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, les trois droits fondamentaux évoqués sont les droits à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Ce dernier devient ainsi une aspiration à laquelle chacun peut prétendre. Mais, dès l'instant où tout le monde y a droit, les élites trouvent le bonheur moins noble, et se mettent à traiter de nigaud celui qui en parle.  

L'autre nouveauté est que, depuis quinze ans, nous disposons de plus en plus d'études prouvant que le bonheur est bon pour la santé. Nos deux grandes obsessions contemporaines, le bonheur et la santé, se trouvent donc réunies ! 
Aujourd'hui, les "pathologies du moi" ont remplacé les "névroses de culpabilité", disent vos confrères. A chaque époque ses troubles?
Absolument, les interactions entre psychologie, psychiatrie et société sont constantes. Prenez la psychanalyse. Elle s'est construite sur la modélisation de l'hystérie de conversion, incarnée par ces femmes que Charcot exhibait à la Salpêtrière et dont les problèmes psychologiques se traduisaient par des pseudo-cécités ou des pseudo-paralysies. Leurs troubles étaient typiques des sociétés très répressives, qui refoulaient les pulsions et les émotions, sur le modèle victorien.  
Quand le sexe s'est libéré et que la condition de la femme a évolué, ces modèles théoriques sont devenus moins opérants. Dans les années 1970, cette société répressive n'avait pas encore tout à fait disparu. Il fallait honorer sa place, être bon père, bon travailleur, ne pas décevoir les autres. Désormais, ce que mettent en avant les individus en consultation, c'est la non-reconnaissance : "Je n'ai pas été respecté au bureau", "mon conjoint s'est payé ma tête pendant des années"... 
Le défi est d'arriver non plus à "tenir sa place" mais à "trouver sa place"?
C'est cela. La souffrance est la même, mais elle s'exprime différemment. Prenez encore la question de l'estime de soi. Descartes en parle, Rousseau en parle, mais le sujet prend réellement de l'importance à partir des années 1980 avec le libéralisme, qui impose aux individus d'apprendre à se vendre. Auparavant, on n'avait pas besoin d'entretien d'embauche pour travailler puisque l'on passait toute sa vie au même endroit et que l'on connaissait tout le monde dans son environnement proche.  
La notion d'estime de soi n'était pas décisive dans une trajectoire existentielle, donc ne causait pas de souffrance. Il en va de même avec l'anxiété sociale, ou la timidité. A partir du moment où la performance sociale devient primordiale, il faut séduire - de nouveaux voisins, de nouveaux amis, de nouveaux collègues de travail, de nouveaux partenaires. Si on n'est pas persuadé d'avoir un minimum de valeur, les échecs peuvent mettre hors circuit. Chaque fois qu'une société change, elle révèle des souffrances ou des limitations, qui étaient silencieuses auparavant. 
Les thérapies comportementales et cognitives [TCC], dont vous êtes l'un des représentants, sont-elles plus adaptées que la psychanalyse aux maux de l'époque?
Je ne dirais pas cela ; opposer les deux est très français, d'ailleurs. Dans la plupart des pays, la psychanalyse s'est adaptée. Le problème est qu'en France elle s'est déconsidérée toute seule en se rigidifiant et en postulant qu'elle reposait sur des vérités éternelles. En Suisse ou en Belgique, elle est rentrée dans le paysage et figure aux côtés des autres thérapies - systémiques, comportementales, etc. Je suis ravi que toutes ces voies existent. 
Etre soi-même anxieux lorsqu'on soigne et que l'on écrit des livres pour les anxieux, est-ce une chance ou un boulet?
Une chance, si on fait ce qu'il faut ! Mes patients sentent que j'ai moi-même travaillé sur mes tendances anxieuses et dépressives, et cela les aide. Je n'hésite d'ailleurs pas à faire ce que l'on appelle de la " révélation de soi ", en consultation ou dans mes livres. Cette technique constitue un outil très puissant de soutien psychologique pour les patients, à condition de respecter deux conditions : la révélation doit être un ingrédient et non pas le composant principal du plat (la thérapie). Et il faut parler de soi seulement lorsque l'on sent que le patient en a besoin - s'il a l'impression qu'il ne peut pas avancer, ou qu'il est le seul à connaître les problèmes qu'il décrit. 
Quand on entend "psychologie positive", on pense à la méthode Coué, ou au slogan exaspérant des publicités - "Positivez!" En quoi est-elle plus subtile?
Emile Coué avait compris qu'une idée ressassée dans notre cerveau finit par avoir une influence profonde sur l'image que l'on a de soi. Mais sa méthode - se répéter des phrases positives - était un peu simpliste, même si elle marche pour partie. La psychologie positive regroupe un ensemble de techniques plus variées et plus fines, qui ont fait l'objet d'études précises. Le grand problème est que beaucoup de gens ont du mal à comprendre que des principes très simples peuvent être très efficaces. 
La clef, dites-vous, réside dans la répétition, l'effort et l'association des exercices.
Je prends souvent le modèle de la corde, composée de tout un tas de petits brins. Chaque brin, individuellement, est beaucoup trop léger pour soulever le poids de nos difficultés, mais tous les brins tissés ensemble deviennent très puissants. Un exemple : tous les soirs, pendant quinze jours, je vais prendre le temps de repenser à trois choses agréables qui me sont arrivées dans la journée, en respirant, en revoyant la scène, longuement. Après deux semaines, il se passera quelque chose en moi de bien plus fort que ce que je pouvais imaginer. 
Par quel mécanisme?
Les émotions négatives resserrent notre champ d'attention, puisque leur fonction évolutive consiste à nous focaliser sur les problèmes pour nous aider à les surmonter. Al'inverse, les émotions positives ont pour fonction évolutive de nous aider à trouver des ressources, elles ouvrent la focale attentionnelle en nous rendant capables de mieux regarder autour de nous et de trouver un sens à ce que nous vivons. En revanche, une personne déprimée ou qui a une trop faible estime de soi peut aller encore plus mal si elle passe trop tôt à la psychologie positive. Il faut d'abord avoir été capable de lutter contre ses idées négatives, par une thérapie et/ou des médicaments. 
Vivre l'instant en pleine conscience, admirer, remercier, chasser le ressentiment... N'est-ce pas l'enseignement des sagesses anciennes et des religions depuis plus de deux mille ans?
Vous avez raison ! Lorsque j'aborde le thème de la psychologie positive, d'ailleurs, je dis souvent que je vais évoquer de grandes platitudes. Mais l'important n'est pas : "Est-ce que je le sais ?" La grande question est : "Est-ce que je le fais ?" Le défi de la psychologie positive ne consiste pas tant à expliquer les exercices que de motiver à les faire. Sans attendre de se trouver dans le bon état d'esprit ou espérer des résultats immédiats. Lorsque l'on n'a pas de bonnes raisons de pleurer, on doit s'efforcer de sourire, nous dit la psychologie positive. Elle est un acte d'hygiène, comme se brosser les dents. Voilà pourquoi elle n'est pas forcément séduisante sur le plan intellectuel. 
La neuro-imagerie, en revanche, vous fournit des arguments scientifiques en prouvant que le cerveau, donc notre façon de penser, peut évoluer...
Oui. La psychiatrie était très en retard sur les autres disciplines, parce que nous ne disposions pas d'images satisfaisantes pour mesurer son impact sur le cerveau. Sur une radio ou sur un électroencéphalogramme, on ne voit pas grand-chose. Quand la neuro-imagerie est arrivée, ce fut une révolution ! En 1992, Lewis Baxter a publié la première étude qui montrait des modifications des circuits cérébraux avant et après une thérapie cognitivo-comportementale chez les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs. Pour la première fois, nous avions la validation scientifique que les TCC pouvaient donner d'aussi bons résultats que les médicaments. 
Quel est le but de la psychologie positive? Nous rendre heureux?
Disons, un peu plus heureux, en évitant d'être inutilement malheureux. En théorie, la psychologie positive se concentre plus sur le développement de nos qualités et de notre bien-être, mais elle ouvre aussi beaucoup les yeux sur le rapport entre bonheur et malheur, étroitement liés. " Le bonheur n'est pas le but, mais le moyen de la vie ", disait Paul Claudel. On ne vit pas pour être heureux; en revanche, on vit grâce au bonheur. Si nous n'avions pas la possibilité de savourer des moments agréables et apaisants, tout en nous disant qu'une fois passés ils pourront se reproduire, nous ne supporterions pas cette vie d'animaux mortels ! 
"Tout commence par l'acceptation, écrivez-vous. Dire oui à la vie, dire oui aux soucis." Mais comment faire dans une société qui pousse à se protéger de tout : des intempéries, des rides, des aléas de la vie?
Le thérapeute, comme le philosophe, est là pour rappeler que toute existence comporte une part d'adversité et que chacun d'entre nous y sera confronté, un jour ou l'autre. S'il est important de se protéger, et d'essayer d'être heureux le plus souvent possible, il faut le faire dans un esprit réaliste. André Comte-Sponville définit bien ce que pourrait être l'idéal de la psychologie positive : "La sagesse, c'est le maximum de bonheur dans le maximum de lucidité." 
Conclure un livre grand public traitant du bonheur par une réflexion sur sa propre mort, comme c'est le cas dans votre dernier ouvrage, est peu banal. Pourquoi ce choix?
Sans cette conclusion, le livre n'a pas de sens ! La façon la plus efficace d'accepter l'idée de la mort, c'est de rendre notre existence aussi dense que possible en étant nous-mêmes aussi présents que possible à ce que nous vivons. C'est l'essence même du carpe diem. La phénoménologie du bonheur, qui s'intéresse à la façon dont l'être humain le vit intérieurement, montre cela très bien : dans les moments heureux, la seule chose qui compte est ce qui est là, maintenant. Lorsque l'on est dans le présent, on est, d'une certaine façon, dans l'éternité. 
Christophe André en 6 dates :
1956 Naissance à Montpellier. 1980 Doctorat de médecine. 1982 Mémoire de psychiatrie. 1992 Ouverture d'une consultation à l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, spécialisée dans la prise en charge des troubles anxieux et dépressifs. 2006 Impartfaits libres et heureux. Pratiques de l'estime de soi (Odile Jacob). 2014Et n'oublie pas d'être heureux. Abécédaire de la psychologie positive (Odile Jacob). "
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/christophe-andre-trouver-un-sens-a-ce-que-nous-vivons_1316400.html

mercredi 6 mai 2015

Une leçon de philosophie : La métamorphose - avec Patrick Danvrey






"Une leçon de philosophie" sur le sujet de la métamorphose, un entretien de Raphaêl Enthoven avec Patrick Dandrey sur Arte le 15 décembre 2013 : 

http://taopranalee.blogspot.com.br/2015/05/une-lecon-de-philosophie-la-metamorphose.html

Dans cette émission, Patrick Danvrey, un universitaire spécialiste du 17ème siècle, et particulièrement de Jean de la Fontaine et de Molière, nous entretient avec brio sur la notion de métamorphose (celle d'un néant vers la création d'un univers, de la Nature par la Culture, de l'animal en ses formes, ou de l'homme en ses expériences modernes) avec une très grande subtilité sémantique.




lundi 4 mai 2015

Transformer les murs en portes - Nick Vujicic (l'homme sans jambes et sans bras)




La rencontre avec le sourire ne laisse jamais indifférent, tant de souffrances et de peines dépassées et surmontées. Car comme le dit si bien Maya Angelou : "Nous sommes enchantés par la beauté du papillon, mais nous admettons rarement les changements qu'il a dû traverser pour y parvenir".
La détermination qui s'exprime chez cet homme hors du commun est bien sûr un exemple à suivre, pour ne jamais abandonner dans la souffrance infligée par son environnement, mais surtout pour arrêter ce jugement pernicieux qui ronge l'homme moderne : son éternelle insatisfaction et par conséquent son incapacité à trouver en lui les ressources du bonheur.



NICK VUJICIC : "C'est un mensonge de croire que vous ne valez rien"


"Je n'ai pas de main pour tenir la main de ma femme mais je suis capable de tenir son coeur"
"pourquoi souris-tu autant ?"
"Quel type de père pourrais-tu être si tu ne peux prendre ton enfant dans tes bras quand il pleure ? Vous êtes seul, bien sûr vos parents vous prennent dans les bras, mais leurs étreintes ne vous guérissent pas..."
"Quand on n'a pas de miracles dans sa vie, on peut être le miracle de la vie de quelqu'un d'autre"