Une
petite réflexion qui ferait tant de bien si nous nous unissions au
sentiment d'élever notre conscience à cette journée de dimanche
pour la Paix. Comment ? Sans doute déjà avec soi-même... La
concorde, la réconciliation avec l'autre, l'ami, l'amant, l'ennemi,
est avant tout une réconciliation avec soi-même ;)
Causerie
avec jacques Salomé : https://www.youtube.com/watch?v=nCY994R2Ihc
On
se dispute, on se fait la tête, on se réconcilie… Pas simple de
mettre de côté son orgueil et d’aller vers l’autre. Apprenez à
cerner les causes de vos désaccords pour mieux gérer l’après-crise…
Dans
un couple, il n’est pas toujours facile de traverser les disputes
sans tout remettre en questions. Pour bien gérer les retrouvailles,
décodez les points forts de vos désaccords pour une meilleure
communication. C’est ainsi que vous repartirez sur de bonnes bases…
On
exprime tout ce qu’on ressent.
Les
disputes conjugales, c’est une réalité. Il nous arrive à tous de
péter les plombs. L’harmonie à 100 %, l’amour idéal et sans
nuage, tout ça c’est de l’utopie. La réalité c’est que quand
on s’aime, on s’engueule ! Aussi bien avec son mari qu’avec ses
amis ! Si vous pensez qu’en ne disant rien, ça s’arrangera tout
seul, vous vous trompez? Au lieu d’arranger les choses, plonger la
tête dans le sable telle une autruche vexée ne fait qu’envenimer
le climat. Avec le temps, les motifs de discorde continuent de faire
leur petit travail de sape en profondeur et réapparaissent encore
plus virulents à la moindre étincelle. Les rancœurs s’accumulent,
le ressentiment infiltre la relation et pollue les moments de
bonheur. Pour éviter ça, exprimez-vous ! Chacun a le droit de dire
clairement et simplement ce qui l’énerve. Si vous avez du mal à
vous imposer, instaurez le système de temps de parole alternée :
dix minutes chacun, montre en main, sans oublier un droit de réponse
obligatoire.
Attention
aux fausses réconciliations qui évitent le problème au lieu de
l’affronter. C’est comme un pansement posé sur une plaie non
nettoyée. Dessous ça s’infecte et ça s’étend… Il ne faut
pas rêver : parfois, la réconciliation est impossible et mieux vaut
en prendre conscience tout de suite que de s’en apercevoir six mois
plus tard. Il ne suffit pas d’un week-end en amoureux à Venise
pour se retrouver d’un coup de baguette magique. Parfois le
tête-à-tête resserre les liens, parfois il accuse encore la
distance. Si l’un accepte tout par peur de perdre l’autre, si
l’autre s’incline sans conviction, le clash final est à suivre.
Si on veut vraiment régler un problème et retrouver une bonne
entente, il faut le vouloir vraiment !
Eclater
en sanglots pour attendrir l’adversaire et obtenir une
réconciliation en jouant sur les sentiments n’est pas une bonne
solution. Sur le moment, l’autre est désarçonné, ému, voire
apitoyé par les larmes. Mais passée la première émotion, il peut
se mettre à mépriser ce genre de technique un peu facile et lâche.
Autre mauvaise tactique, le chantage : » Si tu arrêtes de
passer tes week-ends à bosser, je promets de me mettre au tennis
avec toi. » Au mieux, le work-addict obéira pendant un mois,
puis tout recommencera. Au pire, il se fera sermonner par son boss
pour manque de motivation professionnelle et vous fera la tête parce
que c’est de votre faute… Quant à la fameuse réconciliation sur
l’oreiller, mieux vaut l’oublier. Les relations sexuelles sur
fond de violence et de bagarre n’ont jamais épanoui personne !
On
prend le temps de réfléchir
Qui
a tort, qui a raison ? Quelle est ma part de responsabilité dans ce
conflit ? Où est véritablement le problème ? Ce sont les bonnes
questions à se poser après une dispute. Pour bien se réconcilier,
il faut d’abord comprendre le noeud sous-jacent du conflit, prendre
le temps de fouiller, de gratter là où ça fait mal, de faire
sortir ce qu’on refuse de s’avouer. Rien de tel qu’un bilan à
froid pour amorcer une réconciliation efficace. Avant de passer à
l’offensive, on peut coucher ses torts, ses griefs et ses
justifications par écrit, c’est un excellent moyen
d’introspection.
Pourquoi
se fâcher tous les matins avec votre chouchou parce qu’il laisse
traîner la serviette mouillée ? C’est usant, pour lui comme pour
vous. Au fond, cette manie ne vaut pas une guerre de tranchée. Une
paix équitable et durable implique d’ouvrir ses perspectives, de
se mettre à la place de l’autre et de respecter sa personnalité.
Si on souhaite qu’une réconciliation porte ses fruits, mieux vaut
jouer la franchise. Vos mots ont dépassé votre pensée ? Dites-le,
cela permet de détendre l’atmosphère. Vous vous rendez compte que
vos demandes ne sont jamais suivies d’effets ? Le plus sage est
sans doute d’en changer ou de les adapter à l’être humain que
vous avez en face de vous. Inutile de vous acharner, vous n’obligerez
jamais un homme peu soigneux à étendre sa serviette de bain
mouillée au lieu de la laisser en boule dans la salle de bain. En
revanche, pour se faire pardonner, il doit ABSOLUMENT vous emmener
dîner dans votre restaurant préféré. Savoir lâcher prise sur
l’accessoire mais tenir sur l’essentiel, telle est la voie de la
sagesse !
On
range son orgueil dans sa poche
Faire
le premier pas n’a jamais tué personne. Et pourtant, qui sait
combien de réconciliations ont avorté à cause d’un orgueil mal
placé ! Pour signer l’armistice, on met son ego dans sa poche et
on fait le premier pas. Pourquoi vous ? Tout simplement parce que
celui qui hisse le drapeau blanc prend toujours l’avantage sur le
boudeur rancunier. Si l’un tente de profiter de la situation pour
prendre le pouvoir et faire plier l’autre, la paix de la
réconciliation se transforme en reddition. Ne cédez jamais sous la
menace ou l’intimidation.
Entraînez-vous
à formuler ce que vous avez sur le cœur en évitant le « tu »
accusateur. Pour convaincre, parlez plutôt de votre ressenti. Par
exemple : » Je suis malheureuse » plutôt que »
Tu es un égoïste, tu ne penses qu’à toi ! » Trouver un
compromis acceptable pour les deux parties, voilà le secret d’une
réconciliation réussie ! Etudiez ensemble toutes les solutions
possibles et choisissez celle qui ne lèse ni l’un ni l’autre.
Une
fois qu’on a enterré la hache de guerre, on se sent soulagé et
heureux d’avoir sauvé son amour. Mais le traité de paix signé,
les ex-ennemis doivent changer d’attitude et s’engager à
respecter l’autre s’ils souhaitent éviter les récidives et les
nouvelles brouilles. Si chacun tire les conséquences positives et
repart sur de nouvelles bases, c’est gagné. En revanche si les
méga-crises se succèdent, peut-être est-il préférable de
consulter les professionnels de la réconciliation des couples en
difficulté…