- « Nous avons trois cerveaux »
- Cerveau
reptilien (instincts) :
Il y a environ 200 millions d'années, la vie a donné naissance au cerveau des reptiles. Cette structure est toujours présente dans le cerveau humain : le mésencéphale (en bleu sur le dessin). Ce cerveau primitif permet des comportements stéréotypés programmés par les apprentissages ancestraux. Il domine les fonctions instinctives telles que l'établissement du territoire, la chasse, le rut et l'accouplement, l'apprentissage stéréotypé de la descendance, l'établissement des hiérarchies sociales, la sélection des chefs, la vie végétative. - Cerveau mammalien ou limbique (émotions) :
L'étape
suivante de l'évolution a doté le cerveau reptilien d'une
enveloppe corticale chez les mammifères, qui a permis à ceux-ci
d’élargir leur comportement stéréotypé et de s’adapter à
l’environnement. Chez tous les mammifères, le cerveau est
entouré d'un cortex primitif, le rhinencéphale (ou
paléocéphale, bleu sur le dessin). Il continue à être le siège
du niveau instinctif chez l'homme comme chez l'animal (le cerveau
du « singe »).
- Cerveau
humain ou cortex (intellect) :
Une
troisième étape de l'évolution apparaît plus tardivement chez
les mammifères les plus évolués : un
néo-cortex (néocéphale, ocre sur le dessin) enveloppant les
deux autres (il est constitué des aires bien connues
: l’hémisphère gauche, l’hémisphère droit, le lobe
frontal, soit 83% de la totalité du cerveau). L'espèce dotée de
ce « complément » est alors capable d'adaptations
originales par rapport au milieu. Le néo-cortex est considéré
comme la base de l'imagination. Il permet la projection dans le
futur à partir du passé et la contemplation du présent. Il fait
de la "programmation" : il déduit le futur du
passé, il fait de la "prospective" : il construit
le futur comme bon lui semble (le cerveau du « sage »).
http://www.istenqs.org/cerveau_triunique.htm |
- Voici les tendances psychologiques constatées en fonction des aires du cerveau principalement sollicitées :
le
cerveau droit (intuitif et global)
le
cerveau gauche (logique et analytique),
le
cerveau limbique (émotionnel et affectif)
le
cerveau cortical (réfléchi, conceptuel et spéculatif).
http://www.id-neuve.com/La-communication-a-4-cerveaux.html
http://www.id-neuve.com/La-communication-a-4-cerveaux.html
- Spiritualité et cerveau :
Newberg
et d'Aquili fondent cette conclusion révolutionnaire sur une longue
étude des fonctions et du comportement du cerveau, comme sur les
travaux qu'ils ont conduits, à l'aide des techniques d'imagerie les
plus modernes, pour examiner les cerveaux de bouddhistes en
méditation et de moines franciscains en prière. Ce qu'ils ont
découvert était qu'une contemplation spirituelle intensément
pratiquée entraînait une altération dans l'activité du cerveau,
les conduisant à percevoir des expériences religieuses
transcendantes comme une réalité concrète et tangible. En d'autres
termes, la sensation que les bouddhistes appellent " sentiment
d'unité avec l'Univers " et que les franciscains attribuent à
la présence manifeste de Dieu, n'est ni une illusion ni prendre ses
désirs pour la réalité mais plutôt un enchaînement d'évènements
neurologiques qui peuvent être objectivement observés, enregistrés
et réellement photographiés. L'incontournable conclusion est que
Dieu est " câblé " dans le cerveau humain ".
Figure
des sites spirituels dans le cerveau
La
figure ci-dessus provient d'un schéma partiel du livre de AR.
Damasio (page 331) complété d'éléments tirés d'une figure
parue dans la revue " Sciences et Avenir " de
juin 2001 (page 73). Selon les " neurothéologiens ",
certaines régions du cerveau seraient directement associées à
l'expérience religieuse. La figure 7 montre la localisation de ces
sites, qui sont tous situés dans le cortex de niveau supérieur de
la face externe de l'hémisphère cérébral droit. Le cerveau serait
structurellement apte à produire, mieux à capter le monde
spirituel. http://autre.realite.pagesperso-orange.fr/3-12-12.htm
- La méditation comme pratique de soin, les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent poreuses
"Cela
s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche
un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées
liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur
permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine
Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision
panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les
autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est
alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur
guérison.»Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation
dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une
nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La
plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent
désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent
arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.» http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/01/06/16906-meditation-comme-pratique-soin?position=1&keyword=m%C3%A9ditation
- Le cocktail hormonale en situation amoureuse :
Nous sommes au début de notre relation amoureuse et le circuit de la récompense est très actif. L’endorphine, un opioïde secrétée par l’hypothalamus nous procure une sensation de bien-être jusqu’à nous rendre euphorique. La sérotonine secrétée par le tronc cérébral est un antidépresseur qui maintient notre humeur au beau fixe.
Mais
l’amygdale cérébrale s’active aussi, elle fait partie
du circuit
de la peur qui s’active habituellement quand nous sommes
en danger. L’amygdale nous place en état d’alerte et nous
devenons possessifs voire jaloux. Elle commande la sécrétion
de cortisol, l’hormone du stress.
Quand
nous sommes amoureux nous sommes donc drogués, accroc,
dépendant et stressé, ce qui nous rend particulièrement
manipulable. Notre jugement est altéré par les hormones du système
de la récompense qui nous rendent indulgent envers notre partenaire.
Dans le même temps les hormones ducircuit de la peur, qui
rétrécissent notre champ de vision en cas de danger, nous empêchent
de voir ses défauts.
Cette
première phase, où notre cerveau baigne dans les hormones
du bonheur et du stress, va durer plusieurs mois, c’est la «
lune de miel » pendant laquelle le couple est inséparable, et qui
aboutirait souvent à la conception d’un enfant si notre cerveau
conscient n’avait pas inventé la contraception.
Après
6 à 9 mois ce ballet hormonal va se calmer, dans les conditions
naturelles le but de notreinconscient serait d’ailleurs
atteint, il est programmé pour la reproduction et l’état
fusionnel du début aurait certainement permis le début d’une
gestation.
Pour
la deuxième mission innée de notre inconscient, assurer les
devoirs parentaux jusqu’à l’autonomie de sa progéniture, il
faut une relation durable et sans stress.
L’ocytocine va
prendre le relais, cette hormone est secrétée par
l’hypothalamus et la thyroïdependant l’orgasme et chez
la femme pendant l’allaitement. Elle développe l’empathie, le
sens du sacrifice, la confiance et l’attachement aux membres de la
famille, et le rejet des non-membres.
C’est
l’un des exemples qui me fait dire que nous sommes gouvernés
par notre inconscient. La personne croisée par hasard sera repérée,
analysée et jugée compatible à l’insu de notre conscience. Et
pour mener à bien sa mission de reproduction de l’espèce,
notre cerveau inconscient va déclencher et entretenir une
série de sécrétions hormonales qui vont influencer inexorablement
notre psychisme et nous mener à une relation durable,
automatiquement, sans que nous l’ayons décidé.
La
conscience, qui a la fâcheuse habitude de nier totalement
l’influence de notre inconscient, ne sera jamais à court
d’arguments pour justifier nos choix et nos décisions, mais ce
n’est qu’un film qu’elle se fait alors que tout est déjà
joué, pour se donner l’impression d’avoir son mot à dire et
d’être maitre à bord. En réalité, nous ne faisons que suivre ce
que nous dicte notre inconscient qui prend toujours les décisions,
ses décisions pour lesquelles il est programmé, avec une bonne
longueur d’avance sur la conscience.
http://www.hypnose-changement.com/hypnose/cerveau-amoureux.php
- [Pendant le sommeil, que se passe-t-il ?]
- La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau :
Selon
une étude américaine, la pratique régulière de la méditation
modifie l'activité de l'amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du
cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d'anxiété.
Crédits : Life Science Databases(LSDB)
Une
étude américaine montre que la pratique régulière de la
méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau.
S'engager
dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement
le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des
chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets (Boston,
Etats-Unis), et publiée
le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.
Si
les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d'une
personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui
habituel, cette étude vient aujourd'hui montrer que la méditation
peut aussi engendrer des modifications neuronales durables,
c'est-à-dire subsistant après l'activité de méditation proprement
dite.
Plus
encore, ces modifications durables semblent pouvoir apparaître assez
rapidement. En effet, l'étude menée par les chercheurs de l'Hôpital
Général du Massachusets a porté sur des individus initialement
novices en matière de pratique méditative, et qui ont suivi des
cours de méditation sur une durée de 8 semaines seulement.
- Le fonctionnement de l'amygdale modifié :
Plus
précisément, qu'ont découvert les chercheurs ? Ils ont constaté
une modification dans le fonctionnement de l'amygdale, une zone du
cerveau associée au traitement des émotions, et plus
particulièrement impliquée dans les émotions telles que la peur,
l'aversion et l'anxiété.
Pour
parvenir à ce résultat, les chercheurs ont formé deux groupes de
volontaires, lesquels ont tous deux suivi des cours de méditation
pendant huit semaines. Mais alors que les cours suivis par le premier
groupe étaient consacrés à une méditation orientée vers le
développement de la conscience de soi (appelée "méditation de
pleine conscience", cette technique consiste à se concentrer
sur un phénomène physiologique propre, comme sa respiration, en
ramenant à chaque fois ses pensées vers la conscience de ce
phénomène), les cours suivis par le deuxième groupe étaient
plutôt orientés vers l'aptitude à faire émerger le sentiment de
compassion pour autrui.
Au
terme de ces huit semaines, 12 volontaires au sein de chacun de ces
deux groupes ont été exposés à une série de 216 photographies,
dont certaines véhiculaient des émotions positives (joie, sérénité,
etc.), d'autres des émotions neutres, et d'autres enfin des émotions
négatives (souffrance, peur, dégoût, etc.). Pendant le défilement
des photographies, l'activité cérébrale des volontaires était
analysée via imagerie à résonance magnétique
fonctionnelle, une technologie qui permet de cartographier les
variations d'activité du cerveau au cours du temps.
Une
moindre sensibilité émotionnelle aux stimulations extérieures...
Résultat
? Chez les volontaires qui avaient suivi des cours de méditation
orientée vers le développement de la conscience de soi (la
méditation dite de "pleine conscience"), l'activité de
l'amygdale était sensiblement diminuée pour tous les types de
photographies, traduisant donc un abaissement de la réponse
émotionnelle aux photographies visionnées. D'une certaine manière,
les volontaires de ce groupe étaient devenus émotionnellement
"moins sensibles" aux stimulations de leur environnement.
Quant
aux volontaires qui avaient pratiqué une méditation orientée vers
le sentiment de compassion, le résultat a été là aussi un
abaissement de l'activité de l'amygdale, mais uniquement pour les
photos à contenu émotionnel positif et neutre. En revanche, pour
les photos à contenu émotionnel négatif, comme par exemple le
visage d'une personne en train de souffrir, les chercheurs ont
observé une augmentation de l'activité de l'amygdale. Selon les
chercheurs, ce phénomène est la conséquence directe du
développement du sentiment de compassion induit par le type
spécifique de méditation auquel ils avaient participé.
Si
la pérennité des changements cérébraux induits par la méditation,
pointés par cette étude, constitue à l'évidence un résultat
important, il faut toutefois noter qu'une étude précédente avait
déjà trouvé des résultats allant dans cette direction. Cette
étude, publiée en janvier 2011 dans la revue Psychiatry Research
Neuroimaging, avait déjà montré que la pratique régulière de la
méditation avait pour effet de diminuer la quantité de matière
grise présente dans l'amygdale (la matière grise est constituée de
neurones, en opposition à la matière blanche qui est constituée de
fibres nerveuses).
Ces
travaux, publiés sous le titre "Mindfulness
practice leads to increases in regional brain gray matter density",
avaient également pointé une augmentation de la production de
matière grise dans la partie gauche de l'hippocampe, une zone du
cerveau connu pour son implication dans les mécanismes de la
mémoire, mais aussi dans le développement de la conscience de soi,
le sentiment de compassion, et l'introspection.
- Les ondes cérébrales
Il existe 5 catégories d’ondes cérébrales [qui
coexistent] :
ALPHA :
Les ondes alpha sont des oscillations électromagnétiques dans la
gamme de fréquences de 8 à 13 Hz découlant d’une activité
électrique synchrone et cohérente (en phase / constructif) des
cellules pacemaker thalamique chez les humains. Elles sont également
appelés ondes de Berger en mémoire du fondateur de l'EEG. Ils
placent le cerveau dans des états de relaxation, non-excitation,
méditation, hypnose.
BETA :
Les ondes bêta ou rythme bêta, est le terme utilisé pour désigner
la gamme de fréquences de l'activité du cerveau humain entre 14 et
30 Hz (12 à 30 transitions ou cycles par seconde). Ils éveillent la
conscience, l’extroversion, la concentration, le raisonnement
logique, la conversation active.
DELTA :
Les ondes delta sont des ondes cérébrales de forte amplitude avec
une fréquence d'oscillation entre 0.5 et 4 hertz. Les ondes Delta
sont généralement associées à des étapes profondes de sommeil
(NREM 3 et 4), également connu sous le nom d'onde lente de sommeil
(SWS) et aide à caractériser la profondeur du sommeil.
THETA :
Les ondes thêta sont des oscillations électromagnétiques dans la
gamme de fréquences de 4 à 8 Hz. On les retrouve dans la rêverie
éveillée, dans le rêve, la créativité, la méditation, les
phénomènes paranormaux, les voyages hors du corps, les voyages
chamaniques, l’ESP."
[On
parle souvent de 4 catégories d'ondes, mais en fait, il en existe 5
] :
Sur
la
mémoire ( http://changera.blogspot.com.br/2014/04/les-ondes-cerebrales-du-cerveau.html)
:
Les
ondes BETA (13-30Hz) et GAMMA (+ de 30Hz) correspondent à
l’état de veille.
Les
ondes GAMMA (au dessus de 36 Hz, jusqu’à approximativement
80Hz) est le seul groupe de fréquence présent dans chaque partie du
cerveau.
Quand
le cerveau doit traiter simultanément l’information de différents
secteurs, l’activation d’une fréquence de 40Hz favorise
l’information entre les secteurs exigés pour un traitement
simultané.
Une bonne
mémoire est associée à l’activité de 40Hz, tandis qu’une
insuffisance d’ondes de 40Hz crée des incapacités d’étude.
États
subjectifs : pensée, haute activité mentale incluant la
perception et la conscience.
États
comportementaux : intégration de pensées.
Corrélations
physiologiques : corrélations "liantes", traitement
de tâches complexes.