Dans
cette émission sur Direct 8 on nous parle d'ovnis : les invités
sont des témoins ou des enquêteurs qui semblent très sérieux
partageant leurs expériences sans entrer pour autant dans le sensationnel. Cette
réalité dont témoigne l'émission semble correspondre à un
contact bien physique, bien visuel.
La
Grande Soirée Spéciale OVNI
: https://www.youtube.com/watch?v=zve2GGdxuv0
"Jack
Krine, colonel de réserve, ancien pilote de chasse dans l’armée
de l’air et ancien leader de la patrouille de France, de même que
Daniel Michau, pilote d’essai d’hélicoptères, chef de brigade
vol à vue et vol aux instruments témoignent. Ils évoquent tous
deux des expériences étonnantes. Leurs déclarations sont-elles à
verser au dossier des OVNIs ? Des invités, spécialistes du sujet
réagiront aux reportages présentés au cours de l’émission et
confronteront leur point de vue. Outre ces témoignages, l’émission
ambitionne de faire le point sur la position des autorités et
d’aborder l’aspect scientifique et sociologique de la question."
Sur
son blog, Eric Julien tente d'analyser et de reconstituer
scientifiquement la technologie extra-terrestre
: http://ericjulienovni.blogspot.com.br/2012/11/resume-de-la-science-des.html
Sans
minimiser l'apport extra-ordinaire que nous aurions à cotoyer
d'autres espèces de vie supra-intelligentes, quel serait le pendant
de tout cela ? Notre réalité quotidienne, en serait-elle affectée
? Serions-nous devenus plus sages pour autant ? Jean-Pierre Petit
est-il un exemple de sagesse malgré toutes les révélations reçues
? SerIons-nous encore plus heureux dans nos petits actes quotidiens
insignifiants, comme celui de faire la vaisselle à la main ou
d'écouter le chant du moineau dès les premières heures du jour ?
___________________________________________________
La
Matrice cachée du DMT
Nous
vous proposons la lecture d’un article de Fabrice Bonvin afin que
chacun puisse se faire sa propre opinion sur le sujet, sans pour
autant être partisan ou détracteur. Notre curiosité envers
certaines publications insolites nous a amené a retranscrire cet
article plutôt que de le commenter..
Fabrice
Bonvin est un écrivain ufologue suisse, né en 1975. Il obtient un
master en psychologie à l’Université de Genève. Après avoir été
un partisan de l’origine extra-terrestre des OVNIs, il développe
un modèle défendant l’idée que le phénomène OVNI est causé
par un « système nerveux gaïen », fonctionnant comme un «
mécanisme de défense » à l’encontre des facteurs susceptibles
d’altérer l’écologie planétaire. À ce titre, les apparitions
d’OVNI seraient fortement corrélées aux essais atomiques et à la
gestion globale du nucléaire civile et militaire par le concert des
nations.
Déclinant
les différentes hypothèses Gaïa, il définit les phénomènes OVNI
et connexes comme « un moyen de communication sophistiqué que Gaïa
utilise afin de susciter un changement chez l’espère humaine (à
travers certains individus prédisposés) qui soit favorable à son
objectif de conservation de la vie ».
En
octobre 2005 paraît son premier livre « OVNIs – Les Agents du
Changement », publié par JMG Editions, collection "Science
Conscience". Le second, intitulé « OVNIs – Le Secret des
Secrets », sort en décembre 2006 chez le même éditeur.
En
1990, le Dr. Rick Strassman, professeur de psychiatrie à
l’Université du Nouveau-Mexique, initie une étude visant à
déterminer si l’injection de cette molécule a des applications
médicales et thérapeutiques. Plus de 400 injections de DMT sont
administrées par intraveineuse dans plus de 60 sujets volontaires,
avec des doses allant de 0,05 mg/kg à 0,4 mg/kg.
Le
DMT est une molécule de la famille des tryptamines qui se décline
sous plusieurs formes : N,N-diméthyltriptamine pour l’ayahusca ou
encore 4-hydroxy-DMT pour la psilocybine (l’agent actif des «
champignons magiques »). Le DMT est une substance psychotrope
puissante qui se caractérise par une série de propriétés qui la
rendent absolument unique, dont celle d’être présente
naturellement dans le sang, l’urine et le cerveau des mammifères,
y compris chez l’être humain. Cette molécule se trouve également
dans une quantité importante de plantes de régions tempérées et
tropicales.
Tandis
qu’aucune application psychiatrique concrète ne fut identifiée,
un phénomène inattendu se manifesta : sous DMT, les sujets
entrèrent en contact avec des entités surnaturelles, non-physiques
et douées d’intelligence. Les récits livrés par les volontaires
sont étonnamment identiques, avec des environnements, des entités
et des thèmes semblables d’un sujet à l’autre. Voici quelques
extraits :
Lucas
(dose de 0,4 mg/kg) : « Il y avait deux entités qui m’escortaient
sur la plate-forme. J’aperçus diverses entités dans le vaisseau
spatial – des automates, des créatures androïdes. Elles
effectuaient des tâches de maintenance technologique et ne faisaient
aucunement attention à moi ».
Dimitri
: « J’étais dans un laboratoire alien. Il y avait des entités
qui m’attendaient. Elles ne semblaient pas aussi surprises de me
voir que je l’étais de les observer. Il y avait une créature qui
supervisait l’ensemble des opérations
(…) ».
Sara
: « J’ai toujours pensé que nous n’étions pas seuls dans
l’univers et que l’unique endroit où rencontrer ces
intelligences est l’espace sidéral. Je n’aurais jamais pensé
les rencontrer au tréfonds de ma conscience. J’ai également
observé des équipements, des machines alors que je m’attendais à
baigner dans des thèmes et des archétypes liés à ma sphère
personnelle. Je m’attendais à voir des guides spirituels et des
anges, mais aucunement des formes de vie alien ».
L’ensemble
des schémas et des thèmes des récits d’abduction tels que
recueillis par Budd Hopkins, David Jacobs ou John Mack –
environnement à haute valeur technologique, opérations liées au
système reproductif, induction d’excitation sexuelle et
d’émotions, implants et sondes, hybridation, laboratoire, entités
évoluées capables de télépathie – sont identiques à ceux
récoltés auprès des sujets sous DMT.
Strassman
explicite : « les sujets sont en contact avec des entités douées
de conscience, de volonté et d’intelligence, souvent plus évoluées
que nous. Le plus étonnant, c’est leur conscience de notre
présence. Certaines fois, elles semblent nous attendre. D’autres
fois, elles sont surprises de notre irruption dans leur
environnement. Dans les deux cas, elles savent que nous apparaissons
sur leur plan de la réalité (…). Il se peut que les sujets
débarquent dans leur « monde » en traversant d’énormes
distances et dans d’autres cas, le voyage s’effectue en un clin
d’œil (…). Les entités partagent leurs connaissances, peuvent
faire des prédictions ou donner des avertissements. Soit elles
veulent nous aider, soit elles demandent conseil ».
Pour
l’orthodoxie scientifique, il s’agit simplement d’hallucinations
provoquées par une substance psychotrope. Or, la Science est
incapable d’expliquer pourquoi des individus de cultures
différentes, de parcours de vie différents expérimentent les mêmes
visions, observent les mêmes entités au détail près. Des
scientifiques comme David Levis-Williams explique que le contenu de
ces visions, qui appartiennent au 3ème stade de l’hallucination,
est « issu de notre terreau culturel » et « extrait de la mémoire
» de chaque sujet. Toutefois, dans une majorité écrasante de cas,
les sujets ne partagent ni la même culture, ni le même vécu.
D’autres
affirment que ces visions seraient le résultat de l’intégration
psychique de notre culture de masse occidentale (à savoir X-Files et
Cie) régurgitée sous l’emprise d’agent psychotrope. Cette
explication ne résiste pas à l’analyse : dans les années 50, le
docteur hongrois Stephen Szara administre du DMT à plusieurs sujets
afin d’évaluer son utilité dans le cadre d’applications
psychiatriques. A l’époque, ces récits avaient l’exacte
consonance de ceux de Strassman, récoltés 40 ans plus tard. Par
exemple, en juin 1957, un sujet rapporta à Szara une expérience qui
avait toutes les caractéristiques d’un épisode d’abduction
contemporain. Bref, les récits obtenus par Szara au milieu des
années 50 mettent en scène des scénarios d’enlèvement bien
avant qu’ils ne soient médiatisés et diffusés au sein du grand
publique moins d’une décennie plus tard avec l’enlèvement du
couple Barney et Betty Hill.
Strassman
a fini par admettre qu’il n’était pas préparé à récolter ces
comptes-rendus de contact avec des entités. « Cela a bouleversé ma
conception du fonctionnement du cerveau et de la réalité ».
Finalement, il conclue que le DMT permet à la conscience d’accéder
à d’autres plans de réalité.
Strassman
formule l’hypothèse que les récits d’abduction spontanés
pourraient être expliqués par une augmentation de la production
endogène de DMT dans la glande pinéale des abductees. Cette
augmentation serait consécutive à une élévation du niveau de
stress chez les sujets. Il suggère l’existence d’un spectre
entier d’expériences d’abduction dont les extrémités seraient
la physicalité et la non-corporalité. Selon Strassman, nous pouvons
concevoir le cerveau comme un récepteur d’informations dont la
chimie serait affectée par la quantité de DMT absorbée ou
sécrétée. La fréquence de réception serait modifiée et
permettrait d’accéder à d’autres plans de réalité,
inaccessibles par la conscience en état normal.
Car
le fil conducteur de notre réflexion, c’est bel et bien la
conscience, ou plutôt les états altérés de conscience (EAC) qui
facilitent le contact avec le surnaturel et, dans le cas présent,
avec les entités rencontrées lors des épisodes d’abduction. Il
est utile de rappeler que les EAC peuvent être atteints de diverses
manières, allant des rythmes (tambours) aux exercices de méditation
et respiration en passant par divers types de déprivations
sensorielles ainsi que la prise de substances psychoactives (comme le
DMT). Il faut également souligner que l’induction des EAC
s’inscrit dans une longue tradition humaine, marquée par de
profonds héritages culturels. Sur 488 sociétés étudiées, 437 ont
une forme institutionnalisée d’EAC, c’est-à-dire le 90 %, dont
les plus connues sont le samadhi dans le yoga, le satori dans le zen
ou l’état numineux dans la psychologie jungienne.
Graham
Hancock, l’auteur du best-seller Fingerprints of the Gods, a
consacré ces dernières années à étudier les thèmes discutés
plus haut, dont le résultat est la publication d’une œuvre riche
en recherches et analyses intitulée Supernatural – Meetings with
the Ancient Teachers of Mankind. Voici, très brièvement, les
points-clefs de son ouvrage :
Selon
le professeur David Lewis-Williams du Rock Art Research de
l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud, les premières
notions et représentations d’êtres surnaturels, les premières
religions et mythologies (grottes de Chauvet, Lascaux, Pech Merle,
etc…) étaient toutes issues de transes chamaniques, conduites en
état altéré de conscience et souvent sous l’influence du DMT.
L’apparition de ces premières religions chamaniques date entre
30’000 et 40’000 années. Cette théorie bénéficie d’un
consensus scientifique, avec le cautionnement d’experts de renommée
mondiale, tels Jean Clothes ou David Witley.
La
neurologie de l’homme moderne n’a pas évolué depuis la période
des chamans de la paléolithique supérieure, il y a 40’000 ans. Il
en découle la chose suivante : sous DMT, l’homme contemporain peut
voir ce que son ancêtre du paléolithique supérieur expérimentait.
A
travers le monde, l’art rupestre des chamans de la paléolithique
supérieure exhibe de surprenantes créatures thérianthropes (du
grec « therion » qui signifie « animal sauvage » et « anthropos
» pour « homme »), soit des entités mi-animal, ni-homme. Ces
thérianthropes sont précisément les entités que rencontrent les
sujets modernes pendant leur voyage psychédélique. Pour de nombreux
spécialistes, les peintures rupestres représentent les visions des
chamans sous triptamine. De plus, les chamans contemporains
confirment que les esprits apparaissent fréquemment sous la forme de
thérianthropes.
Hancock
dresse les nombreux parallèles thématiques entre les visions
chamaniques et les récits d’abductions modernes : insertions
d’objets, prélèvements d’organes et de fluides corporels,
examens physiologiques, neutralisation de témoins, hybridation ,
entités se travestissant en « animaux totémiques » (cas de Carl
Higdon, 1974 ; Whitley Strieber, 1990), etc… Hancock note, à juste
titre, qu’au-delà de l’aspect traumatique des expériences
d’abduction, celles-ci sont perçues, in fine, comme une forme
d’apprentissage et de transformation. Il en est de même dans la
tradition chamanique lorsque le chaman en devenir endure souffrances
psychiques et isolement social pour devenir un individu au service de
sa communauté, doté d’une conscience et de pouvoirs supérieurs
au commun des mortels.
Ainsi
s’exprimait la fameuse chaman mexicaine Maria Sabina après
l’ingestion d’un champignon contenant de la psilocybine : « un
esprit vient me voir et me dit : « je te donne ce livre de manière
à ce que tu aides tes semblables dans le besoin et que tu
appréhendes les secrets du monde ». Bien qu’elle ne savait pas
lire, Sabina pu aisément absorber le savoir contenu dans l’ouvrage.
« Je devins plus consciente, plus sage et j’appris des millions de
choses en un instant ». L’esprit n’autorisa pas Maria à garder
le livre et lui dit que les écrits « resteront dans le ciel ». Les
ufologues avertis mettront en perspective ce récit avec celui de
l’enlèvement de Betty Hill (1961) qui s’était vue remettre un «
livre bleu de 40 pages lumineuses » par le chef des Aliens qui
entreprit le nécessaire pour que ces écrits ne quittent le vaisseau
spatial.
Plus
loin, Hancock revisite le thème de Magonie et du « Petit Peuple ».
Il dresse un inventaire des innombrables parallèles entre ces
manifestations et celles des « aliens » contemporains. Il fait
remarquer que l’ouvrage culte de Jacques Vallée « Passport to
Magonia » est paru en 1969, à l’époque où la recherche sur le
phénomène des abductions était quasiment inexistante. Depuis, les
études de John Mack, Budd Hopkins ou David Jacobs nous ont
énormément appris sur les abductions. Elles donnent encore
davantage de poids à la densité de la connexion « Petit Peuple
»-Alien tout en l’enrichissant. Ceci démontre clairement que
Vallée avait mis le doigt sur un aspect capital du fonctionnement du
phénomène OVNI, il y a 40 ans.
Sous
DMT, il est courant que les sujets observent des formes et des objets
évoquant le thème de l’ADN, qui est soit ouvertement discuté
avec les entités, soit apparent sous diverses représentations,
comme celle de serpents entrelacés formant une double-hélice.
Hancock
pose l’hypothèse que l’ADN contient des informations rendues
accessibles par les EAC, en particulier via DMT. Ceci rejoint
l’hypothèse de l’anthropologue suisse Jeremy Narby, étayée
dans son ouvrage The Cosmic Serpent – DNA and the Origins of
Knowledge, qui soutient que l’ADN possède son « propre esprit »
et que l’ayahuasca ouvre une porte sur d’autres réalités
donnant accès à cet « esprit de l’ADN ». Narby considère l’ADN
comme un artefact de haute biotechnologie dont le code contiendrait
des informations à notre attention, mises à disposition par des
entités supérieures. Ce sont ces informations qui seraient rendues
accessibles aux chamans, abductees et sujets du Dr. Strassman.
Actuellement,
il se trouve que seul 3% de notre ADN fait sens dans le cadre de nos
acquis scientifiques, le 97% restant serait de l’« ADN poubelle »
(« junk DNA », en anglais), qui contiendrait de l’ADN sans
fonction. Selon les scientifiques, « la vaste majorité de notre ADN
remplit des fonctions que nous ne comprenons pas ».
C’est
ainsi que des sujets auraient acquis des connaissances contenues dans
l’ADN par l’intermédiaire d’inductions d’EAC. Par exemple,
en 1999, trois biologistes moléculaires occidentaux ont participé à
une cérémonie d’ayahuasca sous la direction d’un chaman en
Amazonie péruvienne. Deux d’entre eux ont eu des contacts avec des
« plantes-enseignantes » se présentant sous la forme d’«
entités indépendantes ». Un biologiste américain spécialisé
dans le génome humain a prétendu qu’en vision, il a observé un «
chromosome vu de la perspective d’une protéine survolant une
chaîne d’ADN », appelée « îles de CpG » .
Encore
plus surprenant, le prix Nobel Francis Crick, qui a co-découvert
l’ADN en 1953, a précisément fait cette découverte en étant
sous LSD (qui est une substance triptaminique) quand il aperçut «
la forme de double-hélice » qui lui révéla la structure de l’ADN.
Est-ce que les informations encodées dans son ADN – mises à
disposition grâce à la triptamine – lui ont permis de découvrir
la structure de…l’ADN ? On peut légitimement se poser la
question !
Etant
donné la complexité de l’ADN, Crick écrit dans son ouvrage «
Life Itself : The Origin and Nature » qu’il n’y a aucune chance
que l’ADN soit apparue « par hasard » sur Terre. Il estime plus
probable que la technologie de l’ADN a été intentionnellement
dispersée sur Terre par une race extraterrestre (théorie de la
panspermie dirigée).
Selon
des études récentes, l’« ADN poubelle », dont les scientifiques
pensaient qu’elle n’avait aucune fonction précise, contiendrait,
en fait, des messages. C’est ce que révèle une étude de
l’Université de Boston et de la Harvard Medical School de 1994,
qui a appliqué la loi de « Zipf » aux régions non-codées de
l’ADN. Selon le professeur Eugene Stanley de l’Université de
Boston, l’« ADN poubelle » contient un « langage structuré »
qui pourrait contenir une « forme de message ». A l’heure
actuelle, les résultats de cette étude n’ont jamais été
réfutés.
En
1961, l’anthropologue américain Michael Harner participe à une
cérémonie d’ayahuasca en Amazonie. Voici son récit : « des
créatures semblables à des dragons m’ont montré comment elles
ont crée la vie sur cette planète (…). J’ai appris que ces
créatures-dragons étaient présentes dans toutes les formes de vie,
y compris dans l’Homme. Elles sont les vraies maîtresses de
l’humanité et de la planète entière, m’ont-elles dit. Nous,
humains, ne sommes que des réceptacles et les serviteurs de ces
créatures. C’est pour cette raison qu’elles peuvent me parler
depuis mon être. En rétrospective, je pourrais dire qu’elles sont
comme notre ADN, sauf qu’en 1961, j’ignorais tout de l’ADN ».
Selon
des études récentes, l’« ADN poubelle », dont les scientifiques
pensaient qu’elle n’avait aucune fonction précise, contiendrait,
en fait, des messages. C’est ce que révèle une étude de
l’Université de Boston et de la Harvard Medical School de 1994,
qui a appliqué la loi de « Zipf » aux régions non-codées de
l’ADN. Selon le professeur Eugene Stanley de l’Université de
Boston, l’« ADN poubelle » contient un « langage structuré »
qui pourrait contenir une « forme de message ». A l’heure
actuelle, les résultats de cette étude n’ont jamais été
réfutés.
En
1961, l’anthropologue américain Michael Harner participe à une
cérémonie d’ayahuasca en Amazonie. Voici son récit : « des
créatures semblables à des dragons m’ont montré comment elles
ont crée la vie sur cette planète (…). J’ai appris que ces
créatures-dragons étaient présentes dans toutes les formes de vie,
y compris dans l’Homme. Elles sont les vraies maîtresses de
l’humanité et de la planète entière, m’ont-elles dit. Nous,
humains, ne sommes que des réceptacles et les serviteurs de ces
créatures. C’est pour cette raison qu’elles peuvent me parler
depuis mon être. En rétrospective, je pourrais dire qu’elles sont
comme notre ADN, sauf qu’en 1961, j’ignorais tout de l’ADN ».
Au
cours de son enquête, Hancock s’est rendu au Pérou et au Brésil
afin de participer à plusieurs cérémonies d’ayahuasca. Au cours
de ses différents voyages psychédéliques, il a rencontré
plusieurs entités dont voici les descriptions clefs :
«
Elles sont petites. Leur faciès brillent comme des néons blancs qui
ont la forme approximative d’un cœur, dotés de larges fronts et
de mentons pointus. De petites bouches et des yeux complètement
noirs et sans pupilles. Elles veulent communiquer (…), cela
ressemble à de la télépathie mais cela ne fonctionne pas très
bien. Je sens de la frustration de leur part ». Lors d’une autre
session, il observe un « Gris » prototypique. Hancock commente : «
comme le sujet des Aliens n’a jamais été mon truc, je fus très
étonné par cette observation » et remarque qu’il n’a « jamais
porté d’intérêt et n’avait qu’une idée très vague du
phénomène des abductions ». « J’ai changé d’avis après ces
rencontres, facilitées par l’ayahuasca. J’ai même craint que
ces entités m’enlèvent dans l’une des soucoupes volantes qui me
sont également apparues en vision ».
Hancock
conclue qu’« on m’a donné à entrevoir, bien que brièvement et
sous l’effet de mon propre prisme culturel – des entités qui
sont absolument réelles dans une certaine modalité du réel. Ces
entités n’ont pas encore fait l’objet d’études par la
Science, alors qu’elles existent dans notre environnement. Elles
semblent être conscientes de notre existence et montrent un intérêt
prononcé à notre espèce, alors qu’elles se situent dans une
fréquence vibratoire qui se trouve en dehors de notre perception
habituelle et de nos instruments d’observation.
Hancock
affirme qu’entre les « Esprits » des chamans du Paléolithique,
le « Petit Peuple » de l’époque victorienne et les « Aliens »
de notre ère contemporaine, il existe une « matrice cachée avec de
fortes similarités structurelles et de connexion ».
Des
thèmes récurrents de cette matrice, comme les transformations
thériantropiques, la présence continue d’entités elfiques,
d’animaux totémiques comme le hibou ou les croisements hybrides
sont l’illustration d’une structure existante appartenant à un
autre plan de réalité, accessible sous DMT.
Ni
une quelconque influence culturelle, ni une quelconque cause
neurologique ne peuvent expliquer la récurrence et la cohérence de
ces thèmes, d’un siècle à l’autre et d’un individu à
l’autre. C’est la conclusion à laquelle parviennent les
spécialistes qui se sont penchés sérieusement sur cette énigme.
Par exemple, Benny Shannon, professeur de psychologie à l’Université
hébraïque de Jérusalem et spécialiste mondiale de l’ayahuasca,
écarte catégoriquement l’idée de « centres neurologiques » qui
puissent expliquer la récurrence et l’universalité de ces thèmes.
Incidemment, signalons que Benny Shannon a observé des « soucoupes
volantes » sous ayahuasca à plusieurs reprises.
Encore
plus énigmatique que la récurrence de ces thèmes est
l’indifférence et l’imperméabilité de la communauté
ufologique à ces découvertes, plusieurs années après la
publication de l’étude de Rick Strassman. En effet, les ouvrages
et articles ufologiques traitant de ce sujet sont virtuellement
inexistants. Pourtant, ces recherches – menées par des
scientifiques de renommée internationale – auraient dû susciter
l’enthousiasme et le débat au sein de la communauté ufologique.
En soi, qu’une substance naturelle permette d’entrer en contact,
de manière proactive et à volonté, avec l’intelligence qui
pourrait bien être à l’origine des phénomènes OVNI est une
nouvelle révolutionnaire et sans précédent. Au lieu de cela, les
ufologues lui tournent le dos en se réfugiant dans leurs habitudes
de pensée fantasmagoriques, relevant du déterrage d’aliens dans
le désert du Nouveau-Mexique, d’intrigues
exopolitico-conspirationnistes et autres discussions sur l’avenir
de structures étatiques sans…avenir.
Peut-être
que ces informations dérangent le confort intellectuel de certains ?
Quand Graham Hancock a présenté les multiples parallèles entre les
expériences chamaniques et celles des sujets de Strassman avec les
récits de ses abductees, le chercheur David Jacobs a fait mine de ne
rien voir. Pourtant, tout enquêteur, guidé par un sain scepticisme
et se prétendant sérieux, aurait saisi l’occasion de tester les
découvertes des neuroscientifiques, en injectant, par exemple, à
une population d’abductees des doses de DMT afin d’observer si
les épisodes d’abduction augmentent en fréquence ou en intensité
ou encore observer si la structure même de l’épisode d’abduction
est modifiée.
Ou
est-ce parce que le sujet des sciences psychédéliques est en marge
des sentiers battus de l’univers de la recherche ufologique ?
Peut-être. Mais combien de fois a-t-on souligné la nécessité de
l’interdisciplinarité et de la curiosité intellectuelle en
ufologie ? Cette fois-ci, ce ne sont ni des ingénieurs, ni des
physiciens mais des scientifiques issus des neurosciences, de
l’ethnobiologie et des sciences psychédéliques qui font avancer
l’ufologie. A nous, maintenant, ufologues, avec nos ressources
limitées mais animés d’une passion pour la recherche de la
vérité, de creuser le sujet…
Sources: http://www.extraterrestres.org/dmt
N.B.
: L’adresse web suivante apporte une vue moins engagée que celle
développée ici, et nous invitons le lecteur à lire cet article
afin d’élargir cette brève mais polémique introduction au monde
particulier induit par les substances
psychédéliques:http://aliensx.over-blog.com/article-le-dmt-est-il-la-cle-du-monde-des-chamanes-67953841.html
Quelques
références:
Graham
Hancock, Supernatural : Meetings with the Ancient Teachers of
Mankind, 468 pages, The Disinformation Company, 2007.
Rick
Strassman, DMT: The Spirit Molecule, A Doctor’s Revolutionary
Research into the Biology of Near-Death and Mystical Experiences, 320
pages, Park Street Press, 2001.
Rick
Strassman (with Slawek Wojtowicz, Luis Eduardo Luna and Ede Frecska),
Inner Paths to Outer Space: Journeys to Alien Worlds through
Psychedelics and Other Spiritual Technologies, 376 pages, Park Street
Press, 2008.
Notes:
-
Ingéré oralement, le DMT ne produit aucun effet puisque les enzymes
digestifs le neutralisent avant qu’il n’intègre le système de
la circulation sanguine et le cerveau. Les cultures indigènes ont
découvert que le mélange du DMT avec d’autres plantes bloque les
effets de ces enzymes digestifs et permet donc au DMT de déployer
ses effets sur le cerveau. Les inhibiteurs agissant sur ces enzymes
font partie de la famille des beta-carboline, à savoir l’harmine,
l’harmaline et le tetra-hydro-harmine. L’écorce des lianes de la
famille des Banisteriopsis contient justement du tetra-hydro-harmine.
L’ethnobotaniste Terrence McKenna a calculé qu’une préparation
indigène typique de 100 ml d’ayahuasca contient 467 mg de harmine,
160 mg de tetra-hydro-harmine et 41 mg de DMT.
-
La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine
conique, médiane, attachée à la partie postérieure du troisième
ventricule, située dans le cerveau. A noter que le philosophe René
Descartes désigna la glande pinéale comme le « siège » de l’âme.
Dans la mythologie védique du Yoga, la glande pinéale est associée,
tantôt au chakra Ajna ou 3ème œil, tantôt au Sahasrara ou chakra
de la couronne, situé au sommet du crâne.
-
Le thème de l’hybridation est central dans le dossier des
abductions. Or, ce thème surgit également dans les récits de
chamans aux prises avec des esprits que l’on retrouve au sein des
communautés de Paez (Colombie), Cuna (Panama) ou Saora (Inde).
-
Les îles de CpG, qui sont des groupes de CpG dinucleotides dans les
régions GC-rich, sont considérées les marqueurs de gène et
représentent une caractéristique importante de génomes mammifères.
-
Le hibou a une forte consonance symbolique dans plusieurs cultures.
Il symbolise la réflexion qui domine les ténèbres ainsi que la
connaissance rationnelle, qui s’oppose à la connaissance
intuitive. Il est traditionnellement un attribut des devins : il
symbolise leur don de clairvoyance. Par exemple, le hibou est le
symbole du Bohemian Club, un club américain néo-conservatiste de
l’élite et des personnes d’influence. Des cérémonies païennes
d’inspiration druidique et babylonienne y ont lieu, au pied d’une
statue de hibou en ciment de 12 mètres.