Cette petite page ne s'adresse pas qu'aux femmes mais également à vous messieurs. Il est bon de mettre de la lumière sur ce vêtement qui comprime la poitrine de nos dames... La nature étant bien faite, elles découvriront à travers ces reportages que le soutien-gorge est davantage culturel : contrairement à l'idée communément admise, sans celui-ci, la poitrine se redresse naturellement !
"Quelle relation les femmes nourrissent-elle avec leur soutien-gorge ? Et si on enlevait le soutien gorge ? Les effets du non-port du soutien-gorge ?"
Emission de radio de France Culture : "Cachez ce sein..." : ttp://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-histoire……-2012-09-18
"Le soutien-gorge semble une évidence, la quasi-totalité des femmes l’enfilent chaque matin à la vitesse d’un réflexe sur la peau. Comment le soutien-gorge a-t-il su se rendre si nécessaire et incontournable en un siècle ?
A 25 ans, les seins d’une femme sur deux présentent des signes de relâchement ; là arrive l’industrie de la lingerie à grands renforts de publicité avec ses solutions de confort. La femme devient captive et reproduisant le rite social nécessaire à protéger la décence de sa fille pré-adolescente tout en montrant qu’elle devient une femme, ira lui acheter un premier soutien-gorge.
Ces messieurs, un temps effrayés par le mythique « dégrafage » tentent d’y découvrir ce que l’objet dit de sa propriétaire, s’émeuvent d’une attention nouvelle de rouge ou de noir crochetée et fantasment à la vue d’un téton libertaire qui pointe sous le coton blanc d’un T-shirt bon marché.
Mais rares sont les femmes qui décident de s’en passer, renonçant ainsi au modèle dominant du sein : rond, lisse, bien agrippé et immobile. Une pointe impudique, ou politique.
D’autres n’en ont plus porté depuis quinze ans, ni même pendant ou après leur grossesse. C’est le cas d’une sportive. Elle lutte, court, monte à cheval sans immobiliser ses seins. Elle est volontaire dans l’étude de Jean-Denis Rouillon, médecin du sport au CHU de Besançon. Depuis des années, alors qu’il avait découvert qu’aucune étude ne s’était jamais intéressée à l’intérêt médical du soutien-gorge, il suit, mesure, questionne et conseille plus de 300 femmes qui se sont séparées de leur soutien-gorge. Finalement, « toutes en tirent un bénéfice », dit-il."
Les vrais soutien-gorges, ce sont les ligaments de Cooper !
Les vrais soutien-gorges, ce sont les ligaments de Cooper !
Faut-il vraiment porter un soutien gorge ?
La poitrine n’est pas un muscle, mais une glande constituée de graisse et parcourue par les ligaments de Cooper. Comme on le voit sur le dessin ci-dessus, ce sont eux qui relient la peau aux muscles pectoraux.
Les seins sont ainsi soutenus par la peau du décolleté ainsi que par les ligaments de Cooper, et non par les muscles pectoraux. https://marieturenne.wordpress.com/2014/07/14/soutien-gorge-utilite-ou-simple-habitude/
Les seins sont ainsi soutenus par la peau du décolleté ainsi que par les ligaments de Cooper, et non par les muscles pectoraux. https://marieturenne.wordpress.com/2014/07/14/soutien-gorge-utilite-ou-simple-habitude/
Voici un résumé des principaux risques liés au port régulier du soutien-gorge :
- Ptôse (chute) prématurée des seins
- Vergetures
- Irritations de la peau
- Entrave aux mouvements
- Gêne respiratoire
- Problèmes digestifs
- Douleurs musculaires (épaules et dos)
- Déformations de la colonne vertébrale
- Douleurs mammaires
- Kystes
- Augmentation importante du risque de cancer du sein
- Oppression et stress
- Et peut-être d'autres pathologies restant encore à découvrir ? http://www.freetheboobies.fr/
Article du quotidien Le monde :
Son étude se penche particulièrement sur un groupe d'une cinquantaine de femmes âgées de 18 à 35 ans. D'après l'observation de ce groupe restreint, sans cet accessoire,"le mamelon remonte en moyenne de 7 millimètres en un an par rapport à l'épaule". Le médecin a également relevé que, globalement, "les seins se raffermissent et que les vergetures s'estompent". Le médecin rapporte par ailleurs que les participantes à cette étude "ont constaté une amélioration en termes de respiration et de confort, la plupart ne supportent plus le soutien-gorge".
"DÉPENDANCE"
Il émet ainsi l'hypothèse que "si la femme met un soutien-gorge dès l'apparition de ses seins, l'appareil suspenseur [situé sur le haut du corps] ne travaille pas correctement et ses tissus de suspension se distendent". M. Rouillon met en avant une forme de dépendance de la femme face à un dispositif dont elle "n'a pas vraiment besoin".
Si ces résultats prouvent que la question de l'utilité de cette pièce "mérite d'être posée", le médecin en nuance cependant la portée. "Il s'agit d'une étude préliminaire sur des femmes volontaires qui ne sont pas représentatives de l'ensemble de la population mondiale." Autre limite : la structure des seins qui varient entre chaque femme. Ainsi précise-t-il,"une personne de 45 ans en surpoids et avec trois enfants n'a aucun intérêt à arrêter de porter un soutien-gorge".
Soutiens-gorge : quelles alternatives, pourquoi ?