La figure française bien connue du journalisme alternatif, Marie-Monique Robin, qui a réalisé "le monde selon Monsanto", "Moissons du futur",... nous offre un nouveau documentaire extrêmement enthousiasmant : outre les dénonciations incontournables d'un monde dévolu au progrès économique, elle a été filmer des hommes et des femmes qui ont choisi de vivre proche de la terre même au milieu de la ville : des universitaires, des anciens traders ont arrêté leur ancien travail pour cultiver en situation urbaine, pour donner du sens à leur vie - ce que l'on nomme l'agriculture urbaine.
le documentaire "Sacrée croissance" passe sur Arte :
"La ville doit-elle et peut-elle rester ce que François Ascher définissait comme « un regroupement de population ne produisant pas elles-mêmes leurs moyens de subsistance » [1] ? Les relations ville campagne peuvent évoquer celles d’un couple inséparable en conflit perpétuel. Tantôt vu comme espace de production, tantôt comme espace disponible à la construction ou encore comme espace récréatif pourvoyeur d’aménités inverses à celles qu’offre la ville, l’espace rural périurbain se trouve depuis de longues années dans un rapport de domination économique de la ville. Domination volontairement ou involontairement consentie, car les contraintes sont nombreuses."
http://www.greenetvert.fr/2013/02/05/pourquoi-faut-il-imaginer-un-nouveau-modele-dagriculture-periurbaine/71315
http://www.greenetvert.fr/2013/02/05/pourquoi-faut-il-imaginer-un-nouveau-modele-dagriculture-periurbaine/71315
"Les architectes, designers et ingénieurs se sont donc penchés sur ces problématiques d’approvisionnement afin de réintégrer l’agriculture à la ville. L’exposition itinérante Carrot City présente les possibilités d’agriculture urbaine, tant verticalement qu’horizontalement, avec des exemples de projets ou réalisations dont l’objectif est de rendre les villes auto-suffisantes en nourriture.
On y découvre ainsi l’agriculture vivrière mise en place dans des bidonvilles de Rosario (Argentine) ou encore le projet Ravine City, à Toronto. En mêlant fermes et habitations dans un même bâtiment, ce projet, « de système urbain d’habitations et de jardins collectifs relié aux ravines et rivières de Toronto »[1] devrait permettre d’atteindre l’autosuffisance. Des bâtiments produisent de l’énergie solaire et éolienne, d’autres sont des fermes urbaines, des réservoirs d’eaux pluviales ou des systèmes de traitement des eaux. Tous travaillent en synergie pour permettre un véritable système d’agriculture en ville.
Ambitieux et futuristes ou réalistes et déjà à l’essai, ces projets se multiplient pour faire des zones urbaines et péri-urbaines des lieux de production de nourriture et permettre ainsi de « reconnecter les villes à leur système de nourriture »[2].
L’agriculture urbaine, tout comme les projets de smart cities, villes énergétiquement durables, fait partie de ces projets innovants qui dessinent peut-être le visage des villes de demain. "
http://www.limmobilierdunmondequichange.fr/agriculture-urbaine-la-ville-potager-du-futur/
http://www.limmobilierdunmondequichange.fr/agriculture-urbaine-la-ville-potager-du-futur/
"L’agriculture urbaine est une forme émergente de pratiques agricoles en ville, généralement en parcelles partagées, ou en jardins individuels et/ou collectifs.
L'agriculture urbaine recouvre différents types de production d'intérêt économique local, de plantes, de champignons (comme les champignons de Paris) ou d'animaux sur le territoire urbain ou sur les espaces le jouxtant (péri-urbains). Le concept relevant encore de la prospective mais fait l'objet d'études, voire de projets à moyen terme comme celui de l'Agriculture verticale. Espaces cultivés et espaces bâtis se mélangent et participent ensemble au processus d'urbanisation. Cette agriculture urbaine participe également à l'enrichissement en biodiversités de la ville.
L'agriculture urbaine et prériurbaine est une des solutions proposées et recommandées par l'ONU et la FAO2 pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire3 aux défis de l'urbanisation et de la périurbanisation, notamment dans les villes des pays dits pauvres. En effet, selon la FAO, l'agriculture urbaine et périurbaine est déjà utilisée par environ 700 millions de citadins (une personne sur quatre environ dans le monde), et si la tendance se poursuit, en 2030, la presque totalité de la croissance de la population se fera dans les villes des pays émergents et environ 60 % des habitants de ces pays seront des urbains3.
Certains écoquartiers ont intégré une ferme urbaine dans leur périmètre (exemple : E.V.A. Lanxmeer, écoquartier d'environ 250 maisons et bureaux aux Pays-Bas).
Des architectes, urbanistes et prospectivistes ont aussi imaginé des projets d'agriculture verticale (dans de grandes tours de plusieurs dizaines d'étages), parfois avec une perspective de relative autonomie alimentaire. Souvent l'écoquartier cherche à mettre en place un dispositif de type AMAP à proximité."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_urbaine
Des architectes, urbanistes et prospectivistes ont aussi imaginé des projets d'agriculture verticale (dans de grandes tours de plusieurs dizaines d'étages), parfois avec une perspective de relative autonomie alimentaire. Souvent l'écoquartier cherche à mettre en place un dispositif de type AMAP à proximité."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_urbaine