lundi 13 avril 2015

La grande soirée spéciale Ovni





Dans cette émission sur Direct 8 on nous parle d'ovnis : les invités sont des témoins ou des enquêteurs qui semblent très sérieux partageant leurs expériences sans entrer pour autant dans le sensationnel. Cette réalité dont témoigne l'émission semble correspondre à un contact bien physique, bien visuel.

La Grande Soirée Spéciale OVNI : https://www.youtube.com/watch?v=zve2GGdxuv0
"Jack Krine, colonel de réserve, ancien pilote de chasse dans l’armée de l’air et ancien leader de la patrouille de France, de même que Daniel Michau, pilote d’essai d’hélicoptères, chef de brigade vol à vue et vol aux instruments témoignent. Ils évoquent tous deux des expériences étonnantes. Leurs déclarations sont-elles à verser au dossier des OVNIs ? Des invités, spécialistes du sujet réagiront aux reportages présentés au cours de l’émission et confronteront leur point de vue. Outre ces témoignages, l’émission ambitionne de faire le point sur la position des autorités et d’aborder l’aspect scientifique et sociologique de la question."




Sur son blog, Eric Julien tente d'analyser et de reconstituer scientifiquement la technologie extra-terrestre : http://ericjulienovni.blogspot.com.br/2012/11/resume-de-la-science-des.html





Sans minimiser l'apport extra-ordinaire que nous aurions à cotoyer d'autres espèces de vie supra-intelligentes, quel serait le pendant de tout cela ? Notre réalité quotidienne, en serait-elle affectée ? Serions-nous devenus plus sages pour autant ? Jean-Pierre Petit est-il un exemple de sagesse malgré toutes les révélations reçues ? SerIons-nous encore plus heureux dans nos petits actes quotidiens insignifiants, comme celui de faire la vaisselle à la main ou d'écouter le chant du moineau dès les premières heures du jour ?

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La Matrice cachée du DMT
Nous vous proposons la lecture d’un article de Fabrice Bonvin afin que chacun puisse se faire sa propre opinion sur le sujet, sans pour autant être partisan ou détracteur. Notre curiosité envers certaines publications insolites nous a amené a retranscrire cet article plutôt que de le commenter..

Fabrice Bonvin est un écrivain ufologue suisse, né en 1975. Il obtient un master en psychologie à l’Université de Genève. Après avoir été un partisan de l’origine extra-terrestre des OVNIs, il développe un modèle défendant l’idée que le phénomène OVNI est causé par un « système nerveux gaïen », fonctionnant comme un « mécanisme de défense » à l’encontre des facteurs susceptibles d’altérer l’écologie planétaire. À ce titre, les apparitions d’OVNI seraient fortement corrélées aux essais atomiques et à la gestion globale du nucléaire civile et militaire par le concert des nations.

Déclinant les différentes hypothèses Gaïa, il définit les phénomènes OVNI et connexes comme « un moyen de communication sophistiqué que Gaïa utilise afin de susciter un changement chez l’espère humaine (à travers certains individus prédisposés) qui soit favorable à son objectif de conservation de la vie ».

En octobre 2005 paraît son premier livre « OVNIs – Les Agents du Changement », publié par JMG Editions, collection "Science Conscience". Le second, intitulé « OVNIs – Le Secret des Secrets », sort en décembre 2006 chez le même éditeur.

En 1990, le Dr. Rick Strassman, professeur de psychiatrie à l’Université du Nouveau-Mexique, initie une étude visant à déterminer si l’injection de cette molécule a des applications médicales et thérapeutiques. Plus de 400 injections de DMT sont administrées par intraveineuse dans plus de 60 sujets volontaires, avec des doses allant de 0,05 mg/kg à 0,4 mg/kg.

Le DMT est une molécule de la famille des tryptamines qui se décline sous plusieurs formes : N,N-diméthyltriptamine pour l’ayahusca ou encore 4-hydroxy-DMT pour la psilocybine (l’agent actif des « champignons magiques »). Le DMT est une substance psychotrope puissante qui se caractérise par une série de propriétés qui la rendent absolument unique, dont celle d’être présente naturellement dans le sang, l’urine et le cerveau des mammifères, y compris chez l’être humain. Cette molécule se trouve également dans une quantité importante de plantes de régions tempérées et tropicales.

Tandis qu’aucune application psychiatrique concrète ne fut identifiée, un phénomène inattendu se manifesta : sous DMT, les sujets entrèrent en contact avec des entités surnaturelles, non-physiques et douées d’intelligence. Les récits livrés par les volontaires sont étonnamment identiques, avec des environnements, des entités et des thèmes semblables d’un sujet à l’autre. Voici quelques extraits :

Lucas (dose de 0,4 mg/kg) : « Il y avait deux entités qui m’escortaient sur la plate-forme. J’aperçus diverses entités dans le vaisseau spatial – des automates, des créatures androïdes. Elles effectuaient des tâches de maintenance technologique et ne faisaient aucunement attention à moi ».

Dimitri : « J’étais dans un laboratoire alien. Il y avait des entités qui m’attendaient. Elles ne semblaient pas aussi surprises de me voir que je l’étais de les observer. Il y avait une créature qui supervisait l’ensemble des opérations
(…) ».

Sara : « J’ai toujours pensé que nous n’étions pas seuls dans l’univers et que l’unique endroit où rencontrer ces intelligences est l’espace sidéral. Je n’aurais jamais pensé les rencontrer au tréfonds de ma conscience. J’ai également observé des équipements, des machines alors que je m’attendais à baigner dans des thèmes et des archétypes liés à ma sphère personnelle. Je m’attendais à voir des guides spirituels et des anges, mais aucunement des formes de vie alien ».

L’ensemble des schémas et des thèmes des récits d’abduction tels que recueillis par Budd Hopkins, David Jacobs ou John Mack – environnement à haute valeur technologique, opérations liées au système reproductif, induction d’excitation sexuelle et d’émotions, implants et sondes, hybridation, laboratoire, entités évoluées capables de télépathie – sont identiques à ceux récoltés auprès des sujets sous DMT.

Strassman explicite : « les sujets sont en contact avec des entités douées de conscience, de volonté et d’intelligence, souvent plus évoluées que nous. Le plus étonnant, c’est leur conscience de notre présence. Certaines fois, elles semblent nous attendre. D’autres fois, elles sont surprises de notre irruption dans leur environnement. Dans les deux cas, elles savent que nous apparaissons sur leur plan de la réalité (…). Il se peut que les sujets débarquent dans leur « monde » en traversant d’énormes distances et dans d’autres cas, le voyage s’effectue en un clin d’œil (…). Les entités partagent leurs connaissances, peuvent faire des prédictions ou donner des avertissements. Soit elles veulent nous aider, soit elles demandent conseil ».

Pour l’orthodoxie scientifique, il s’agit simplement d’hallucinations provoquées par une substance psychotrope. Or, la Science est incapable d’expliquer pourquoi des individus de cultures différentes, de parcours de vie différents expérimentent les mêmes visions, observent les mêmes entités au détail près. Des scientifiques comme David Levis-Williams explique que le contenu de ces visions, qui appartiennent au 3ème stade de l’hallucination, est « issu de notre terreau culturel » et « extrait de la mémoire » de chaque sujet. Toutefois, dans une majorité écrasante de cas, les sujets ne partagent ni la même culture, ni le même vécu.

D’autres affirment que ces visions seraient le résultat de l’intégration psychique de notre culture de masse occidentale (à savoir X-Files et Cie) régurgitée sous l’emprise d’agent psychotrope. Cette explication ne résiste pas à l’analyse : dans les années 50, le docteur hongrois Stephen Szara administre du DMT à plusieurs sujets afin d’évaluer son utilité dans le cadre d’applications psychiatriques. A l’époque, ces récits avaient l’exacte consonance de ceux de Strassman, récoltés 40 ans plus tard. Par exemple, en juin 1957, un sujet rapporta à Szara une expérience qui avait toutes les caractéristiques d’un épisode d’abduction contemporain. Bref, les récits obtenus par Szara au milieu des années 50 mettent en scène des scénarios d’enlèvement bien avant qu’ils ne soient médiatisés et diffusés au sein du grand publique moins d’une décennie plus tard avec l’enlèvement du couple Barney et Betty Hill.

Strassman a fini par admettre qu’il n’était pas préparé à récolter ces comptes-rendus de contact avec des entités. « Cela a bouleversé ma conception du fonctionnement du cerveau et de la réalité ». Finalement, il conclue que le DMT permet à la conscience d’accéder à d’autres plans de réalité.

Strassman formule l’hypothèse que les récits d’abduction spontanés pourraient être expliqués par une augmentation de la production endogène de DMT dans la glande pinéale des abductees. Cette augmentation serait consécutive à une élévation du niveau de stress chez les sujets. Il suggère l’existence d’un spectre entier d’expériences d’abduction dont les extrémités seraient la physicalité et la non-corporalité. Selon Strassman, nous pouvons concevoir le cerveau comme un récepteur d’informations dont la chimie serait affectée par la quantité de DMT absorbée ou sécrétée. La fréquence de réception serait modifiée et permettrait d’accéder à d’autres plans de réalité, inaccessibles par la conscience en état normal.

Car le fil conducteur de notre réflexion, c’est bel et bien la conscience, ou plutôt les états altérés de conscience (EAC) qui facilitent le contact avec le surnaturel et, dans le cas présent, avec les entités rencontrées lors des épisodes d’abduction. Il est utile de rappeler que les EAC peuvent être atteints de diverses manières, allant des rythmes (tambours) aux exercices de méditation et respiration en passant par divers types de déprivations sensorielles ainsi que la prise de substances psychoactives (comme le DMT). Il faut également souligner que l’induction des EAC s’inscrit dans une longue tradition humaine, marquée par de profonds héritages culturels. Sur 488 sociétés étudiées, 437 ont une forme institutionnalisée d’EAC, c’est-à-dire le 90 %, dont les plus connues sont le samadhi dans le yoga, le satori dans le zen ou l’état numineux dans la psychologie jungienne.

Graham Hancock, l’auteur du best-seller Fingerprints of the Gods, a consacré ces dernières années à étudier les thèmes discutés plus haut, dont le résultat est la publication d’une œuvre riche en recherches et analyses intitulée Supernatural – Meetings with the Ancient Teachers of Mankind. Voici, très brièvement, les points-clefs de son ouvrage :

Selon le professeur David Lewis-Williams du Rock Art Research de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud, les premières notions et représentations d’êtres surnaturels, les premières religions et mythologies (grottes de Chauvet, Lascaux, Pech Merle, etc…) étaient toutes issues de transes chamaniques, conduites en état altéré de conscience et souvent sous l’influence du DMT. L’apparition de ces premières religions chamaniques date entre 30’000 et 40’000 années. Cette théorie bénéficie d’un consensus scientifique, avec le cautionnement d’experts de renommée mondiale, tels Jean Clothes ou David Witley.

La neurologie de l’homme moderne n’a pas évolué depuis la période des chamans de la paléolithique supérieure, il y a 40’000 ans. Il en découle la chose suivante : sous DMT, l’homme contemporain peut voir ce que son ancêtre du paléolithique supérieur expérimentait.

A travers le monde, l’art rupestre des chamans de la paléolithique supérieure exhibe de surprenantes créatures thérianthropes (du grec « therion » qui signifie « animal sauvage » et « anthropos » pour « homme »), soit des entités mi-animal, ni-homme. Ces thérianthropes sont précisément les entités que rencontrent les sujets modernes pendant leur voyage psychédélique. Pour de nombreux spécialistes, les peintures rupestres représentent les visions des chamans sous triptamine. De plus, les chamans contemporains confirment que les esprits apparaissent fréquemment sous la forme de thérianthropes.

Hancock dresse les nombreux parallèles thématiques entre les visions chamaniques et les récits d’abductions modernes : insertions d’objets, prélèvements d’organes et de fluides corporels, examens physiologiques, neutralisation de témoins, hybridation , entités se travestissant en « animaux totémiques » (cas de Carl Higdon, 1974 ; Whitley Strieber, 1990), etc… Hancock note, à juste titre, qu’au-delà de l’aspect traumatique des expériences d’abduction, celles-ci sont perçues, in fine, comme une forme d’apprentissage et de transformation. Il en est de même dans la tradition chamanique lorsque le chaman en devenir endure souffrances psychiques et isolement social pour devenir un individu au service de sa communauté, doté d’une conscience et de pouvoirs supérieurs au commun des mortels.

Ainsi s’exprimait la fameuse chaman mexicaine Maria Sabina après l’ingestion d’un champignon contenant de la psilocybine : « un esprit vient me voir et me dit : « je te donne ce livre de manière à ce que tu aides tes semblables dans le besoin et que tu appréhendes les secrets du monde ». Bien qu’elle ne savait pas lire, Sabina pu aisément absorber le savoir contenu dans l’ouvrage. « Je devins plus consciente, plus sage et j’appris des millions de choses en un instant ». L’esprit n’autorisa pas Maria à garder le livre et lui dit que les écrits « resteront dans le ciel ». Les ufologues avertis mettront en perspective ce récit avec celui de l’enlèvement de Betty Hill (1961) qui s’était vue remettre un « livre bleu de 40 pages lumineuses » par le chef des Aliens qui entreprit le nécessaire pour que ces écrits ne quittent le vaisseau spatial.

Plus loin, Hancock revisite le thème de Magonie et du « Petit Peuple ». Il dresse un inventaire des innombrables parallèles entre ces manifestations et celles des « aliens » contemporains. Il fait remarquer que l’ouvrage culte de Jacques Vallée « Passport to Magonia » est paru en 1969, à l’époque où la recherche sur le phénomène des abductions était quasiment inexistante. Depuis, les études de John Mack, Budd Hopkins ou David Jacobs nous ont énormément appris sur les abductions. Elles donnent encore davantage de poids à la densité de la connexion « Petit Peuple »-Alien tout en l’enrichissant. Ceci démontre clairement que Vallée avait mis le doigt sur un aspect capital du fonctionnement du phénomène OVNI, il y a 40 ans.

Sous DMT, il est courant que les sujets observent des formes et des objets évoquant le thème de l’ADN, qui est soit ouvertement discuté avec les entités, soit apparent sous diverses représentations, comme celle de serpents entrelacés formant une double-hélice.

Hancock pose l’hypothèse que l’ADN contient des informations rendues accessibles par les EAC, en particulier via DMT. Ceci rejoint l’hypothèse de l’anthropologue suisse Jeremy Narby, étayée dans son ouvrage The Cosmic Serpent – DNA and the Origins of Knowledge, qui soutient que l’ADN possède son « propre esprit » et que l’ayahuasca ouvre une porte sur d’autres réalités donnant accès à cet « esprit de l’ADN ». Narby considère l’ADN comme un artefact de haute biotechnologie dont le code contiendrait des informations à notre attention, mises à disposition par des entités supérieures. Ce sont ces informations qui seraient rendues accessibles aux chamans, abductees et sujets du Dr. Strassman.

Actuellement, il se trouve que seul 3% de notre ADN fait sens dans le cadre de nos acquis scientifiques, le 97% restant serait de l’« ADN poubelle » (« junk DNA », en anglais), qui contiendrait de l’ADN sans fonction. Selon les scientifiques, « la vaste majorité de notre ADN remplit des fonctions que nous ne comprenons pas ».

C’est ainsi que des sujets auraient acquis des connaissances contenues dans l’ADN par l’intermédiaire d’inductions d’EAC. Par exemple, en 1999, trois biologistes moléculaires occidentaux ont participé à une cérémonie d’ayahuasca sous la direction d’un chaman en Amazonie péruvienne. Deux d’entre eux ont eu des contacts avec des « plantes-enseignantes » se présentant sous la forme d’« entités indépendantes ». Un biologiste américain spécialisé dans le génome humain a prétendu qu’en vision, il a observé un « chromosome vu de la perspective d’une protéine survolant une chaîne d’ADN », appelée « îles de CpG » .

Encore plus surprenant, le prix Nobel Francis Crick, qui a co-découvert l’ADN en 1953, a précisément fait cette découverte en étant sous LSD (qui est une substance triptaminique) quand il aperçut « la forme de double-hélice » qui lui révéla la structure de l’ADN. Est-ce que les informations encodées dans son ADN – mises à disposition grâce à la triptamine – lui ont permis de découvrir la structure de…l’ADN ? On peut légitimement se poser la question !

Etant donné la complexité de l’ADN, Crick écrit dans son ouvrage « Life Itself : The Origin and Nature » qu’il n’y a aucune chance que l’ADN soit apparue « par hasard » sur Terre. Il estime plus probable que la technologie de l’ADN a été intentionnellement dispersée sur Terre par une race extraterrestre (théorie de la panspermie dirigée).

Selon des études récentes, l’« ADN poubelle », dont les scientifiques pensaient qu’elle n’avait aucune fonction précise, contiendrait, en fait, des messages. C’est ce que révèle une étude de l’Université de Boston et de la Harvard Medical School de 1994, qui a appliqué la loi de « Zipf » aux régions non-codées de l’ADN. Selon le professeur Eugene Stanley de l’Université de Boston, l’« ADN poubelle » contient un « langage structuré » qui pourrait contenir une « forme de message ». A l’heure actuelle, les résultats de cette étude n’ont jamais été réfutés.

En 1961, l’anthropologue américain Michael Harner participe à une cérémonie d’ayahuasca en Amazonie. Voici son récit : « des créatures semblables à des dragons m’ont montré comment elles ont crée la vie sur cette planète (…). J’ai appris que ces créatures-dragons étaient présentes dans toutes les formes de vie, y compris dans l’Homme. Elles sont les vraies maîtresses de l’humanité et de la planète entière, m’ont-elles dit. Nous, humains, ne sommes que des réceptacles et les serviteurs de ces créatures. C’est pour cette raison qu’elles peuvent me parler depuis mon être. En rétrospective, je pourrais dire qu’elles sont comme notre ADN, sauf qu’en 1961, j’ignorais tout de l’ADN ».

Selon des études récentes, l’« ADN poubelle », dont les scientifiques pensaient qu’elle n’avait aucune fonction précise, contiendrait, en fait, des messages. C’est ce que révèle une étude de l’Université de Boston et de la Harvard Medical School de 1994, qui a appliqué la loi de « Zipf » aux régions non-codées de l’ADN. Selon le professeur Eugene Stanley de l’Université de Boston, l’« ADN poubelle » contient un « langage structuré » qui pourrait contenir une « forme de message ». A l’heure actuelle, les résultats de cette étude n’ont jamais été réfutés.

En 1961, l’anthropologue américain Michael Harner participe à une cérémonie d’ayahuasca en Amazonie. Voici son récit : « des créatures semblables à des dragons m’ont montré comment elles ont crée la vie sur cette planète (…). J’ai appris que ces créatures-dragons étaient présentes dans toutes les formes de vie, y compris dans l’Homme. Elles sont les vraies maîtresses de l’humanité et de la planète entière, m’ont-elles dit. Nous, humains, ne sommes que des réceptacles et les serviteurs de ces créatures. C’est pour cette raison qu’elles peuvent me parler depuis mon être. En rétrospective, je pourrais dire qu’elles sont comme notre ADN, sauf qu’en 1961, j’ignorais tout de l’ADN ».

Au cours de son enquête, Hancock s’est rendu au Pérou et au Brésil afin de participer à plusieurs cérémonies d’ayahuasca. Au cours de ses différents voyages psychédéliques, il a rencontré plusieurs entités dont voici les descriptions clefs :

« Elles sont petites. Leur faciès brillent comme des néons blancs qui ont la forme approximative d’un cœur, dotés de larges fronts et de mentons pointus. De petites bouches et des yeux complètement noirs et sans pupilles. Elles veulent communiquer (…), cela ressemble à de la télépathie mais cela ne fonctionne pas très bien. Je sens de la frustration de leur part ». Lors d’une autre session, il observe un « Gris » prototypique. Hancock commente : « comme le sujet des Aliens n’a jamais été mon truc, je fus très étonné par cette observation » et remarque qu’il n’a « jamais porté d’intérêt et n’avait qu’une idée très vague du phénomène des abductions ». « J’ai changé d’avis après ces rencontres, facilitées par l’ayahuasca. J’ai même craint que ces entités m’enlèvent dans l’une des soucoupes volantes qui me sont également apparues en vision ».

Hancock conclue qu’« on m’a donné à entrevoir, bien que brièvement et sous l’effet de mon propre prisme culturel – des entités qui sont absolument réelles dans une certaine modalité du réel. Ces entités n’ont pas encore fait l’objet d’études par la Science, alors qu’elles existent dans notre environnement. Elles semblent être conscientes de notre existence et montrent un intérêt prononcé à notre espèce, alors qu’elles se situent dans une fréquence vibratoire qui se trouve en dehors de notre perception habituelle et de nos instruments d’observation.

Hancock affirme qu’entre les « Esprits » des chamans du Paléolithique, le « Petit Peuple » de l’époque victorienne et les « Aliens » de notre ère contemporaine, il existe une « matrice cachée avec de fortes similarités structurelles et de connexion ».

Des thèmes récurrents de cette matrice, comme les transformations thériantropiques, la présence continue d’entités elfiques, d’animaux totémiques comme le hibou ou les croisements hybrides sont l’illustration d’une structure existante appartenant à un autre plan de réalité, accessible sous DMT.

Ni une quelconque influence culturelle, ni une quelconque cause neurologique ne peuvent expliquer la récurrence et la cohérence de ces thèmes, d’un siècle à l’autre et d’un individu à l’autre. C’est la conclusion à laquelle parviennent les spécialistes qui se sont penchés sérieusement sur cette énigme. Par exemple, Benny Shannon, professeur de psychologie à l’Université hébraïque de Jérusalem et spécialiste mondiale de l’ayahuasca, écarte catégoriquement l’idée de « centres neurologiques » qui puissent expliquer la récurrence et l’universalité de ces thèmes. Incidemment, signalons que Benny Shannon a observé des « soucoupes volantes » sous ayahuasca à plusieurs reprises.

Encore plus énigmatique que la récurrence de ces thèmes est l’indifférence et l’imperméabilité de la communauté ufologique à ces découvertes, plusieurs années après la publication de l’étude de Rick Strassman. En effet, les ouvrages et articles ufologiques traitant de ce sujet sont virtuellement inexistants. Pourtant, ces recherches – menées par des scientifiques de renommée internationale – auraient dû susciter l’enthousiasme et le débat au sein de la communauté ufologique. En soi, qu’une substance naturelle permette d’entrer en contact, de manière proactive et à volonté, avec l’intelligence qui pourrait bien être à l’origine des phénomènes OVNI est une nouvelle révolutionnaire et sans précédent. Au lieu de cela, les ufologues lui tournent le dos en se réfugiant dans leurs habitudes de pensée fantasmagoriques, relevant du déterrage d’aliens dans le désert du Nouveau-Mexique, d’intrigues exopolitico-conspirationnistes et autres discussions sur l’avenir de structures étatiques sans…avenir.

Peut-être que ces informations dérangent le confort intellectuel de certains ? Quand Graham Hancock a présenté les multiples parallèles entre les expériences chamaniques et celles des sujets de Strassman avec les récits de ses abductees, le chercheur David Jacobs a fait mine de ne rien voir. Pourtant, tout enquêteur, guidé par un sain scepticisme et se prétendant sérieux, aurait saisi l’occasion de tester les découvertes des neuroscientifiques, en injectant, par exemple, à une population d’abductees des doses de DMT afin d’observer si les épisodes d’abduction augmentent en fréquence ou en intensité ou encore observer si la structure même de l’épisode d’abduction est modifiée.

Ou est-ce parce que le sujet des sciences psychédéliques est en marge des sentiers battus de l’univers de la recherche ufologique ? Peut-être. Mais combien de fois a-t-on souligné la nécessité de l’interdisciplinarité et de la curiosité intellectuelle en ufologie ? Cette fois-ci, ce ne sont ni des ingénieurs, ni des physiciens mais des scientifiques issus des neurosciences, de l’ethnobiologie et des sciences psychédéliques qui font avancer l’ufologie. A nous, maintenant, ufologues, avec nos ressources limitées mais animés d’une passion pour la recherche de la vérité, de creuser le sujet…


N.B. : L’adresse web suivante apporte une vue moins engagée que celle développée ici, et nous invitons le lecteur à lire cet article afin d’élargir cette brève mais polémique introduction au monde particulier induit par les substances psychédéliques:http://aliensx.over-blog.com/article-le-dmt-est-il-la-cle-du-monde-des-chamanes-67953841.html

Quelques références:

Graham Hancock, Supernatural : Meetings with the Ancient Teachers of Mankind, 468 pages, The Disinformation Company, 2007.

Rick Strassman, DMT: The Spirit Molecule, A Doctor’s Revolutionary Research into the Biology of Near-Death and Mystical Experiences, 320 pages, Park Street Press, 2001.

Rick Strassman (with Slawek Wojtowicz, Luis Eduardo Luna and Ede Frecska), Inner Paths to Outer Space: Journeys to Alien Worlds through Psychedelics and Other Spiritual Technologies, 376 pages, Park Street Press, 2008.

Notes:

- Ingéré oralement, le DMT ne produit aucun effet puisque les enzymes digestifs le neutralisent avant qu’il n’intègre le système de la circulation sanguine et le cerveau. Les cultures indigènes ont découvert que le mélange du DMT avec d’autres plantes bloque les effets de ces enzymes digestifs et permet donc au DMT de déployer ses effets sur le cerveau. Les inhibiteurs agissant sur ces enzymes font partie de la famille des beta-carboline, à savoir l’harmine, l’harmaline et le tetra-hydro-harmine. L’écorce des lianes de la famille des Banisteriopsis contient justement du tetra-hydro-harmine. L’ethnobotaniste Terrence McKenna a calculé qu’une préparation indigène typique de 100 ml d’ayahuasca contient 467 mg de harmine, 160 mg de tetra-hydro-harmine et 41 mg de DMT.

- La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine conique, médiane, attachée à la partie postérieure du troisième ventricule, située dans le cerveau. A noter que le philosophe René Descartes désigna la glande pinéale comme le « siège » de l’âme. Dans la mythologie védique du Yoga, la glande pinéale est associée, tantôt au chakra Ajna ou 3ème œil, tantôt au Sahasrara ou chakra de la couronne, situé au sommet du crâne.

- Le thème de l’hybridation est central dans le dossier des abductions. Or, ce thème surgit également dans les récits de chamans aux prises avec des esprits que l’on retrouve au sein des communautés de Paez (Colombie), Cuna (Panama) ou Saora (Inde).

- Les îles de CpG, qui sont des groupes de CpG dinucleotides dans les régions GC-rich, sont considérées les marqueurs de gène et représentent une caractéristique importante de génomes mammifères.

- Le hibou a une forte consonance symbolique dans plusieurs cultures. Il symbolise la réflexion qui domine les ténèbres ainsi que la connaissance rationnelle, qui s’oppose à la connaissance intuitive. Il est traditionnellement un attribut des devins : il symbolise leur don de clairvoyance. Par exemple, le hibou est le symbole du Bohemian Club, un club américain néo-conservatiste de l’élite et des personnes d’influence. Des cérémonies païennes d’inspiration druidique et babylonienne y ont lieu, au pied d’une statue de hibou en ciment de 12 mètres.