lundi 13 avril 2015

Le parcours de l'alcool dans le corps






Tout comme Voltaire, "J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé " !


En conséquence, voici une petite réflexion (du point de vue de la spiritualité) sur la consommation d'alcool, devenue une habitude parfaitement normale lorsque des amis se retrouvent.

Elles en diront long sur le sujet :
  • et permettront egalement de comprendre pourquoi l'aspirant spirituel en quete d'un extreme equilibre se devrait d'eliminer cette boisson qui faisait dire au maitre de Raja Yoga Indien Ram Chandraji, au debut du XX eme siecle : Il y a deux interdits majeurs en spiritualite, l'alcool et l'adultere
  • encore, chez l'apôtre Paul :
en Galates 5.19-21 Paul énumère des “œuvres de la chair.” Parmi ces oeuvres sont le péché sexuel (l’impudicité), la magie, et l’ivrognerie. L’apôtre ajoute: “Je vous le dis d’avance comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.”
  • de même, dans la voie bouddhiste :
"Parfois, en Thaïlande, on me demande : « Est-il possible de boire juste un peu ? » Je réponds : « Pourquoi pas ? Allez-y : buvez juste un peu, tuez juste un peu, volez juste un peu, commettez un petit peu d’adultère. » Tout cela est il bien ? Bien sûr que non ! Mieux vaut observer les préceptes … Vous économiserez des frais d’avocat pour votre divorce ! (Rires). L’idée qu’il est bon de boire un peu d’alcool tous les jours car cela réduit le taux de cholestérol dans le sang a été démentie scientifiquement très récemment ; je l’ai lu dans un article, il y a un mois. Ce n’était pas de la science exacte mais plutôt ce que les gens voulaient croire. En réalité, selon cet article, à chaque fois que l’on boit de l’alcool, la taille du cerveau retrécit. Quelqu’un qui aura bu toute sa vie aura perdu deux et demie pour cent de sa masse cérébrale en vingt ou trente ans."
Et pour celui qui resiste encore à la lecture de ces propos, le bon sens populaire : a-t-on deja vu une plante aller mieux arrosée avec un petit verre de vin ?
Se déposséder en totalité des tentations de Bacchus si bien ancrée et justifiée dans nos sociétés, nous évitera sans doute bien des écueils. On ne peut composer avec l'un et avec l'autre, avec l'huile et avec l'eau...

Geoge Orwell : "Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire." 


  • ou encore, cette affiche pédagogique concernant les effets de l'alcool dans le corps humain :

  • Voyage d'une goutte d'alcool dans le corps
Lorsqu’on boit de l’alcool, celui-ci se retrouve aussitôt dans notre estomac, comme n’importe quel aliment que l’on ingère. Au-delà de ce seuil, toutefois, l’alcool ne se comporte pas tout à fait comme les autres aliments.
Seulement une fraction des molécules de l’alcool sont métabolisées – brisées en fragments plus petits – par les enzymes de l’intestin. Le reste passe à travers la paroi de l’estomac ou de l’intestin grêle et se retrouve directement dans le sang. Une fois dans les vaisseaux sanguins, les molécules d’alcool sont libres de voyager partout dans le corps.




- Dans le cerveau :


Le cerveau est abondamment irrigué par le sang. Il est donc normal que ses tissus entrent rapidement en contact avec l’alcool qui voyage dans les vaisseaux sanguins. C’est d’ailleurs ici que les effets se font sentir le plus rapidement, cinq minutes à peine après la prise d’une consommation.
Une petite dose d’alcool suffit pour ralentir certaines parties du cerveau qui ont pour fonction de nous tenir en état d’alerte. La tension se relâche, les inhibitions aussi. On se sent plus détendu.
Au fur et à mesure que le taux d’alcool augmente dans le sang, cet effet amortissant se propage aux régions cérébrales qui concernent la motricité et les sens. On réagit alors moins rapidement aux stimuli extérieurs. Au volant d’une voiture, par exemple, on met plus de temps à appliquer les freins en réaction à un événement inattendu. Si l’on boit encore plus, la coordination des mouvements devient difficile, tout comme la parole et la pensée.
Ultimement, la prise excessive d’alcool peut entraîner une perte de conscience. Elle peut entraver la respiration et être fatale. Les risques sont d’autant plus graves si le buveur consomme aussi des drogues qui amortissent le système nerveux.

- Au contact de l’hypophyse :


La présence d’alcool dans le sang perturbe le fonctionnement de l’hypophyse, une glande située à la base du cerveau. Elle peut inhiber la sécrétion d’une hormone qui veille à l’équilibre des fluides corporels. Les reins éliminent alors l’eau plus rapidement qu’ils ne le devraient, laissant le buveur déshydraté, en proie à un mal de tête.

- Dans l’intestin :


La présence d’alcool dans l’intestin induit la sécrétion d’acide. Si l’on boit beaucoup, la paroi de l’intestin peut devenir irritée, ce qui provoque des diarrhées.

- Dans les vaisseaux sanguins :


Un seul verre d’alcool suffit pour que le rythme cardiaque et la pression sanguine en ressentent un effet. À faible dose, il n’y a généralement pas de danger. Les individus aux prises avec certains troubles cardiovasculaires peuvent toutefois être incommodés.
La prise abusive d’alcool peut mener à l’arythmie, à la haute pression ou même à l’insuffisance cardiaque.

- Dans le foie :


Le taux d’alcool dans le sang baisse tranquillement lorsqu’on arrête de boire, au fur et à mesure qu’il est métabolisé par le foie. Il faut en moyenne une heure pour éliminer l’équivalent d’une consommation, bien que ce temps varie d’une personne à l’autre. Règle générale, les hommes éliminent l’alcool plus rapidement que les femmes.
Lorsque l’alcool est métabolisé, il est transformé d’abord en acétaldéhyde, puis en eau et en acide acétique, et finalement en dioxyde de carbone.

L’alcool fait-il bon ménage avec...

- Le stress ?


La consommation modérée d’alcool peut alléger le stress. D’aucune façon toutefois elle ne permet de l’éradiquer de façon durable. Au contraire. Plusieurs études ont montré qu’à long terme, la prise d’alcool contribue à l’anxiété.

- Le sommeil ?


On a parfois l’impression que l’alcool favorise le sommeil. Vrai qu’il peut nous aider à nous endormir. Cependant, il perturbe le cycle du sommeil. Quelques heures après s’être endormi sous l’effet de l’alcool, il est fréquent de souffrir de réveils à répétition ou d’insomnie.

- Le sexe ?


Elle a beau faire tomber les inhibitions, la prise excessive d’alcool peut aggraver certains problèmes de nature sexuelle. Les hommes, par exemple, auront plus de mal à obtenir une érection. Les femmes peineront à atteindre l’orgasme.