mercredi 15 avril 2015

Le cerveau





- Cerveau reptilien (instincts) :



Il y a environ 200 millions d'années, la vie a donné naissance au cerveau des reptiles. Cette structure est toujours présente dans le cerveau humain : le mésencéphale (en bleu sur le dessin). Ce cerveau primitif permet des comportements stéréotypés programmés par les apprentissages ancestraux. Il domine les fonctions instinctives telles que l'établissement du territoire, la chasse, le rut et l'accouplement, l'apprentissage stéréotypé de la descendance, l'établissement des hiérarchies sociales, la sélection des chefs, la vie végétative.

- Cerveau mammalien ou limbique (émotions) :

L'étape suivante de l'évolution a doté le cerveau reptilien d'une enveloppe corticale chez les mammifères, qui a permis à ceux-ci d’élargir leur comportement stéréotypé et de s’adapter à l’environnement. Chez tous les mammifères, le cerveau est entouré d'un cortex primitif, le rhinencéphale (ou paléocéphale, bleu sur le dessin). Il continue à être le siège du niveau instinctif chez l'homme comme chez l'animal (le cerveau du « singe »).

- Cerveau humain ou cortex (intellect) :

Une troisième étape de l'évolution apparaît plus tardivement chez les mammifères les plus évolués : un néo-cortex (néocéphale, ocre sur le dessin) enveloppant les deux autres (il est constitué des aires bien connues : l’hémisphère gauche, l’hémisphère droit, le lobe frontal, soit 83% de la totalité du cerveau). L'espèce dotée de ce « complément » est alors capable d'adaptations originales par rapport au milieu. Le néo-cortex est considéré comme la base de l'imagination. Il permet la projection dans le futur à partir du passé et la contemplation du présent. Il fait de la "programmation" : il déduit le futur du passé, il fait de la "prospective" : il construit le futur comme bon lui semble (le cerveau du « sage »).
http://www.istenqs.org/cerveau_triunique.htm

  • Voici les tendances psychologiques constatées en fonction des aires du cerveau principalement sollicitées :


le cerveau droit (intuitif et global)
le cerveau gauche (logique et analytique),
le cerveau limbique (émotionnel et affectif)
le cerveau cortical (réfléchi, conceptuel et spéculatif).
http://www.id-neuve.com/La-communication-a-4-cerveaux.html

  • Spiritualité et cerveau : 

Newberg et d'Aquili fondent cette conclusion révolutionnaire sur une longue étude des fonctions et du comportement du cerveau, comme sur les travaux qu'ils ont conduits, à l'aide des techniques d'imagerie les plus modernes, pour examiner les cerveaux de bouddhistes en méditation et de moines franciscains en prière. Ce qu'ils ont découvert était qu'une contemplation spirituelle intensément pratiquée entraînait une altération dans l'activité du cerveau, les conduisant à percevoir des expériences religieuses transcendantes comme une réalité concrète et tangible. En d'autres termes, la sensation que les bouddhistes appellent " sentiment d'unité avec l'Univers " et que les franciscains attribuent à la présence manifeste de Dieu, n'est ni une illusion ni prendre ses désirs pour la réalité mais plutôt un enchaînement d'évènements neurologiques qui peuvent être objectivement observés, enregistrés et réellement photographiés. L'incontournable conclusion est que Dieu est " câblé " dans le cerveau humain ".

Sites spirituels
Figure des sites spirituels dans le cerveau

La figure ci-dessus provient d'un schéma partiel du livre de AR. Damasio (page 331) complété d'éléments tirés d'une figure parue dans la revue " Sciences et Avenir " de juin 2001 (page 73). Selon les " neurothéologiens ", certaines régions du cerveau seraient directement associées à l'expérience religieuse. La figure 7 montre la localisation de ces sites, qui sont tous situés dans le cortex de niveau supérieur de la face externe de l'hémisphère cérébral droit. Le cerveau serait structurellement apte à produire, mieux à capter le monde spirituel. http://autre.realite.pagesperso-orange.fr/3-12-12.htm

  • La méditation comme pratique de soin, les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent poreuses

"Cela s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur guérison.»Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.» http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/01/06/16906-meditation-comme-pratique-soin?position=1&keyword=m%C3%A9ditation 

  • Le cocktail hormonale en situation amoureuse :

Nous sommes au début de notre relation amoureuse et le circuit de la récompense est très actif. L’endorphine, un opioïde secrétée par l’hypothalamus nous procure une sensation de bien-être jusqu’à nous rendre euphorique. La sérotonine secrétée par le tronc cérébral est un antidépresseur qui maintient notre humeur au beau fixe.
Mais l’amygdale cérébrale s’active aussi, elle fait partie du circuit de la peur qui s’active habituellement quand nous sommes en danger. L’amygdale nous place en état d’alerte et nous devenons possessifs voire jaloux. Elle commande la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.
Quand nous sommes amoureux nous sommes donc drogués, accroc, dépendant et stressé, ce qui nous rend particulièrement manipulable. Notre jugement est altéré par les hormones du système de la récompense qui nous rendent indulgent envers notre partenaire. Dans le même temps les hormones ducircuit de la peur, qui rétrécissent notre champ de vision en cas de danger, nous empêchent de voir ses défauts.
Cette première phase, où notre cerveau baigne dans les hormones du bonheur et du stress, va durer plusieurs mois, c’est la « lune de miel » pendant laquelle le couple est inséparable, et qui aboutirait souvent à la conception d’un enfant si notre cerveau conscient n’avait pas inventé la contraception.
Après 6 à 9 mois ce ballet hormonal va se calmer, dans les conditions naturelles le but de notreinconscient serait d’ailleurs atteint, il est programmé pour la reproduction et l’état fusionnel du début aurait certainement permis le début d’une gestation.
Pour la deuxième mission innée de notre inconscient, assurer les devoirs parentaux jusqu’à l’autonomie de sa progéniture, il faut une relation durable et sans stress.
L’ocytocine va prendre le relais, cette hormone est secrétée par l’hypothalamus et la thyroïdependant l’orgasme et chez la femme pendant l’allaitement. Elle développe l’empathie, le sens du sacrifice, la confiance et l’attachement aux membres de la famille, et le rejet des non-membres.
C’est l’un des exemples qui me fait dire que nous sommes gouvernés par notre inconscient. La personne croisée par hasard sera repérée, analysée et jugée compatible à l’insu de notre conscience. Et pour mener à bien sa mission de reproduction de l’espèce, notre cerveau inconscient va déclencher et entretenir une série de sécrétions hormonales qui vont influencer inexorablement notre psychisme et nous mener à une relation durable, automatiquement, sans que nous l’ayons décidé.
La conscience, qui a la fâcheuse habitude de nier totalement l’influence de notre inconscient, ne sera jamais à court d’arguments pour justifier nos choix et nos décisions, mais ce n’est qu’un film qu’elle se fait alors que tout est déjà joué, pour se donner l’impression d’avoir son mot à dire et d’être maitre à bord. En réalité, nous ne faisons que suivre ce que nous dicte notre inconscient qui prend toujours les décisions, ses décisions pour lesquelles il est programmé, avec une bonne longueur d’avance sur la conscience.
http://www.hypnose-changement.com/hypnose/cerveau-amoureux.php

  • [Pendant le sommeil, que se passe-t-il ?]




  • La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau :

Selon une étude américaine, la pratique régulière de la méditation modifie l'activité de l'amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d'anxiété. Crédits : Life Science Databases(LSDB)
Une étude américaine montre que la pratique régulière de la méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau.
S'engager dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets (Boston, Etats-Unis), et publiée le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.
Si les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d'une personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui habituel, cette étude vient aujourd'hui montrer que la méditation peut aussi engendrer des modifications neuronales durables, c'est-à-dire subsistant après l'activité de méditation proprement dite.
Plus encore, ces modifications durables semblent pouvoir apparaître assez rapidement. En effet, l'étude menée par les chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets a porté sur des individus initialement novices en matière de pratique méditative, et qui ont suivi des cours de méditation sur une durée de 8 semaines seulement.

  • Le fonctionnement de l'amygdale modifié :

Plus précisément, qu'ont découvert les chercheurs ? Ils ont constaté une modification dans le fonctionnement de l'amygdale, une zone du cerveau associée au traitement des émotions, et plus particulièrement impliquée dans les émotions telles que la peur, l'aversion et l'anxiété.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont formé deux groupes de volontaires, lesquels ont tous deux suivi des cours de méditation pendant huit semaines. Mais alors que les cours suivis par le premier groupe étaient consacrés à une méditation orientée vers le développement de la conscience de soi (appelée "méditation de pleine conscience", cette technique consiste à se concentrer sur un phénomène physiologique propre, comme sa respiration, en ramenant à chaque fois ses pensées vers la conscience de ce phénomène), les cours suivis par le deuxième groupe étaient plutôt orientés vers l'aptitude à faire émerger le sentiment de compassion pour autrui. 
Au terme de ces huit semaines, 12 volontaires au sein de chacun de ces deux groupes ont été exposés à une série de 216 photographies, dont certaines véhiculaient des émotions positives (joie, sérénité, etc.), d'autres des émotions neutres, et d'autres enfin des émotions négatives (souffrance, peur, dégoût, etc.). Pendant le défilement des photographies, l'activité cérébrale des volontaires était analysée via imagerie à résonance magnétique fonctionnelle, une technologie qui permet de cartographier les variations d'activité du cerveau au cours du temps.
Une moindre sensibilité émotionnelle aux stimulations extérieures...
Résultat ? Chez les volontaires qui avaient suivi des cours de méditation orientée vers le développement de la conscience de soi (la méditation dite de "pleine conscience"), l'activité de l'amygdale était sensiblement diminuée pour tous les types de photographies, traduisant donc un abaissement de la réponse émotionnelle aux photographies visionnées. D'une certaine manière, les volontaires de ce groupe étaient devenus émotionnellement "moins sensibles" aux stimulations de leur environnement.
Quant aux volontaires qui avaient pratiqué une méditation orientée vers le sentiment de compassion, le résultat a été là aussi un abaissement de l'activité de l'amygdale, mais uniquement pour les photos à contenu émotionnel positif et neutre. En revanche, pour les photos à contenu émotionnel négatif, comme par exemple le visage d'une personne en train de souffrir, les chercheurs ont observé une augmentation de l'activité de l'amygdale. Selon les chercheurs, ce phénomène est la conséquence directe du développement du sentiment de compassion induit par le type spécifique de méditation auquel ils avaient participé. 
Si la pérennité des changements cérébraux induits par la méditation, pointés par cette étude, constitue à l'évidence un résultat important, il faut toutefois noter qu'une étude précédente avait déjà trouvé des résultats allant dans cette direction. Cette étude, publiée en janvier 2011 dans la revue Psychiatry Research Neuroimaging, avait déjà montré que la pratique régulière de la méditation avait pour effet de diminuer la quantité de matière grise présente dans l'amygdale (la matière grise est constituée de neurones, en opposition à la matière blanche qui est constituée de fibres nerveuses). 
Ces travaux, publiés sous le titre "Mindfulness practice leads to increases in regional brain gray matter density", avaient également pointé une augmentation de la production de matière grise dans la partie gauche de l'hippocampe, une zone du cerveau connu pour son implication dans les mécanismes de la mémoire, mais aussi dans le développement de la conscience de soi, le sentiment de compassion, et l'introspection.

  • Les ondes cérébrales

Ondes cérébrales

Il existe 5 catégories d’ondes cérébrales [qui coexistent] :

ALPHA : Les ondes alpha sont des oscillations électromagnétiques dans la gamme de fréquences de 8 à 13 Hz découlant d’une activité électrique synchrone et cohérente (en phase / constructif) des cellules pacemaker thalamique chez les humains. Elles sont également appelés ondes de Berger en mémoire du fondateur de l'EEG. Ils placent le cerveau dans des états de relaxation, non-excitation, méditation, hypnose.

BETA : Les ondes bêta ou rythme bêta, est le terme utilisé pour désigner la gamme de fréquences de l'activité du cerveau humain entre 14 et 30 Hz (12 à 30 transitions ou cycles par seconde). Ils éveillent la conscience, l’extroversion, la concentration, le raisonnement logique, la conversation active.

DELTA : Les ondes delta sont des ondes cérébrales de forte amplitude avec une fréquence d'oscillation entre 0.5 et 4 hertz. Les ondes Delta sont généralement associées à des étapes profondes de sommeil (NREM 3 et 4), également connu sous le nom d'onde lente de sommeil (SWS) et aide à caractériser la profondeur du sommeil.

THETA : Les ondes thêta sont des oscillations électromagnétiques dans la gamme de fréquences de 4 à 8 Hz. On les retrouve dans la rêverie éveillée, dans le rêve, la créativité, la méditation, les phénomènes paranormaux, les voyages hors du corps, les voyages chamaniques, l’ESP."

[On parle souvent de 4 catégories d'ondes, mais en fait, il en existe 5 ] :


Les ondes BETA (13-30Hz) et GAMMA (+ de 30Hz) correspondent à l’état de veille.

Les ondes GAMMA (au dessus de 36 Hz, jusqu’à approximativement 80Hz) est le seul groupe de fréquence présent dans chaque partie du cerveau. 
Quand le cerveau doit traiter simultanément l’information de différents secteurs, l’activation d’une fréquence de 40Hz favorise l’information entre les secteurs exigés pour un traitement simultané. 
Une bonne mémoire est associée à l’activité de 40Hz, tandis qu’une insuffisance d’ondes de 40Hz crée des incapacités d’étude.

États subjectifs : pensée, haute activité mentale incluant la perception et la conscience.
États comportementaux : intégration de pensées.
Corrélations physiologiques : corrélations "liantes", traitement de tâches complexes.